Revue de presse ADCET n° 71 du 20 avril 2020

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Coronavirus : « La deuxième réponse sera technologique », même « s’il ne s’agit pas d’imposer un contrôle numérique intensif des déplacements »

lemonde.fr - Stéphane Richard, PDG Orange

Publié le 1 avril 2020

Pour sortir du confinement, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, préconise, dans une tribune au « Monde », de suivre l’exemple de Singapour et de recourir au traitement de données individualisées de géolocalisation, avec le consentement de l’usager.

Tribune. Comment sortir du confinement ? Une fois le pic épidémique passé, comme nombre de pays asiatiques avant nous, l’Europe sera confrontée à ce défi redoutable : comment permettre à chacun de retrouver une vie normale, et à nos économies, profondément bouleversées, de redémarrer rapidement, tout en évitant une reprise de l’épidémie ?

La première réponse sera évidemment sanitaire. Plus que jamais, nous aurons besoin de nos personnels soignants dont l’engagement et la mobilisation, depuis le début de cette crise, forcent le respect. Nous devrons aussi maintenir dans la durée les gestes barrières, auxquels nous sommes désormais habitués, et poursuivre à grande échelle les tests de dépistage pour qu’aucune braise ne rallume l’incendie.

Sujet épidermique

Mais la deuxième réponse, c’est de plus en plus évident, sera technologique. Je suis convaincu en effet que la technologie et une utilisation intelligente et raisonnée des data seront le complément indispensable à l’action sanitaire. Le sujet est sensible, épidermique même. Il est aussi complexe, tant sur le plan juridique que technique. Le but de cette tribune est d’apporter un éclairage aussi factuel que possible dans un débat trop souvent passionnel et sans nuances.

Disons-le tout de suite : il ne s’agit en rien d’imposer, comme à Taïwan, un contrôle numérique intensif des déplacements ou de donner, comme en Israël, aux forces de l’ordre la possibilité de géolocaliser, via leur téléphone, les personnes contaminées pour garantir le respect de la quarantaine. Ma position est simple. Nous avons la chance dans l’Union européenne d’avoir un cadre réglementaire protecteur : le règlement général sur la protection des données (RGPD). Sachons l’utiliser dans toutes ses dispositions !

Données anonymisées

Lire la suite (réservée aux abonnées) : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/01/coronavirus-la-deuxieme-reponse-sera-technologique-meme-s-il-ne-s-agit-pas-d-imposer-un-controle-numerique-intensif-des-deplacements_6035191_3232.html

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Rapport de proximité de contagion et de contaminants : la connaissance pour une meilleure défense

sd-magazine.com

Publié le 8 Avril 2020

Genetec annonce le lancement d’une nouvelle fonctionnalité de reporting dans son système de contrôle d’accès Security Center SynergisMC (Synergis), conçue pour aider les entreprises à trouver tous les individus qui ont emprunté une porte à proximité d’une personne considérée comme contagieuse. Il est possible que celle-ci ait contaminé la poignée de la porte ou d’autres surfaces, ou qu’elle ait laissé des contaminants aérosols sur son passage. Ce rapport permet d’identifier toutes les personnes qui présentent un risque accru d’avoir été en contact avec des contaminants ou des personnes contagieuses. Cette fonction sera également utile aux clients qui manipulent des substances dangereuses et est mise gratuitement à la disposition de tous les clients du système de contrôle d’accès Genetec Synergis.

Développée à la demande de McCormick Place à Chicago, le plus grand centre de congrès d’Amérique du Nord, la fonctionnalité de rapport permet d’établir s’il y a eu proximité physique entre une personne infectée et d’autres employés ou visiteurs badgés, sur la base de leur utilisation du système de contrôle d’accès. Un rapport peut rapidement être généré pour mettre en relation des événements d’accès, tranche horaire par tranche horaire, afin d’identifier les personnes qui présentent un risque accru d’avoir été en contact avec des contaminants ou des personnes contagieuses. Les entreprises sont ainsi en mesure d’informer proactivement les personnes de la possibilité d’une contamination, et de prendre les précautions d’hygiène nécessaires, comme le prévoient les procédures et réglementations en matière de santé et de sécurité.

« Grâce à Synergis, toute entreprise peut produire un rapport détaillé des mesures d‘exposition de ses employés et visiteurs en utilisant les données de contrôle d’accès existantes », souligne Thibaut Louvet, Product Group Director, Access Control, Genetec.

Lire la suite : https://sd-magazine.com/non-classe/rapport-de-proximite-de-contagion-et-de-contaminants-la-connaissance-pour-une-meilleure-defense

 

• 5 G

5G : sur les sites pilotes, l’exposition aux ondes est extrêmement faible

numerama.com - Julien Lausson

Publié le 14 avvril 2020

L'Agence nationale des fréquences a publié les résultats d'une première campagne de mesures sur l'exposition aux ondes concernant la 5G. Elle concernait les sites pilotes, puisque la 5G n'est pas encore lancée en France. Il ressort que le risque est extrêmement réduit.

Ce sont des résultats qui ne disent rien de l’exposition aux ondes en conditions réelles, lorsque la 5G sera effectivement déployée et active en France, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, mais ce sont des résultats qui sont encourageants. Dans un rapport partagé le 10 avril, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a rendu ses conclusions sur une campagne de mesures concernant les tests pilotes pour la 5G.

Il apparaît que pour les fréquences dans la bande 3400-3800 MHz, c’est-à-dire celle qui sera utilisée lorsque la 5G fera ses débuts dans l’Hexagone, les mesures observées sont très inférieures aux seuils qui ont été fixés par la loi. En moyenne, le niveau d’exposition atteint 0,06 volt par mètre (V/m) sur les 43 sites qui ont été examinés par l’ANFR. Le pic le plus haut a été mesuré à 0,36 V/m.

Il convient toutefois de noter une petite incohérence dans le rapport de l’ANFR. Si l’agence affirme que le pic est à 0,36 V/m, pour une antenne allumée, mais sans trafic, elle relève pourtant une mesure un peu plus élevée dans cette configuration : 0,6 V/m, pour un test réalisé par Nokia, à Nozay. Contactée, l’ANFR n’a pas pu donner suite à notre appel pour cause d’activité réduite à cause du coronavirus. Cela étant, l’incohérence constatée reste toutefois minime et n’a aucune incidence.

Lire la suite : https://www.numerama.com/tech/617977-5g-sur-les-sites-pilotes-lexposition-aux-ondes-est-extremement-faible.html

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Le coronavirus n'est pas répandu par la 5G

euronews.com - Laurence Alexandrowicz

Publié le 17 avril 2020

En Irlande, le week-end dernier, des gens ont mis le feu à une installation 5G. Depuis quelques jours, une rumeur court et répand la peur : la 5G transmettrait le covid-19. C'est la théorie d'un Américain, Thomas Cowan, se présentant comme médecin, qui enflamme la toile. La Commission européenne a réagi :

« Oui, nous avons vu cette fausse information sur la 5G, nous avons vu que certains sur les réseaux sociaux ont lié la 5G à l'apparition du coronavirus, a déclaré Johannes Bahrke, le porte-parole de la Commission européenne. Ces histoires ont été identifiées comme de la désinformation, et les plateformes - YouTube par exemple ou Facebook - ont déjà retiré une partie de ce contenu problématique. Il n'y a aucune corrélation géographique ou autre entre le déploiement de la 5G et l'apparition du virus ».

La théorie de Thomas Cowan c'est que chaque pandémie des 150 dernières années est apparue à chaque nouveau progrès dans l'électrification de la Terre : la grippe dite "espagnole" avec l'expansion des ondes radio, celle de la fin de la Seconde Guerre mondiale avec l'introduction des radars... et le COVID-19 avec la 5G.

Aucun rapport scientifique ne soutient cette thèse. Les experts expliquent qu'il est physiquement impossible pour les ondes des réseaux de télécommunication d'interagir avec un virus, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne trouve aucun effet néfaste en 5G et un document de plusieurs experts publié dans une prestigieuse revue médicale nie que le COVID-19 ait une origine non naturelle.

Lire la suite : https://fr.euronews.com/2020/04/17/le-coronavirus-n-est-pas-repandu-par-la-5g

• Blockchain

Le passeport basé sur la blockchain gagne du terrain en Espagne dans la lutte contre COVID-19

Breakingnews.fr - Rédaction

Publié le 17 avril 2020

Petit à petit, les pays les plus durement touchés par le coronavirus (COVID-19), s’organisent pour reprendre certaines activités essentielles, non pas parce que l’épidémie du virus a cessé, mais parce que l’économie et la survie de la population l’exigent. Dans ce contexte, l’une des propositions qui gagne du terrain en Espagne est la mise en place d’un passeport basé sur la blockchain qui permet d’accréditer l’état de santé des citoyens, avec l’idée de passer du confinement de masse au sélectif et donc de réactiver l’économie.

Blocktac, une entreprise catalane qui propose une solution pour lutter contre la contrefaçon de titres, produits et médicaments, a récemment annoncé qu’elle avait rejoint la bataille contre le coronavirus avec le approche d’un passeport d’immunité, basée sur une blockchain, qui, assurent-ils, aideront à répondre aux besoins posés par la pandémie. L’idée est de relancer l’économie qui a été affectée par les conséquences dévastatrices que le virus a laissées dans son sillage.

Un communiqué publié le 15 avril sur le site officiel de Blocktac annonce un travail conjoint avec l’Association catalane des établissements de santé (ACES), l’association de santé privée qui compte 238 entreprises associées.

Lire la suite : https://www.breakingnews.fr/economie/le-passeport-base-sur-la-blockchain-gagne-du-terrain-en-espagne-dans-la-lutte-contre-covid-19-445654.html

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Coronavirus : un collectif lance une application gratuite basée sur la blockchain pour lutter contre le Covid-19

archimag.com - Clémence Jost

Publié le 16 avril 2016

Coronavirus : un collectif lance une application gratuite basée sur la blockchain pour lutter contre le Covid-19

Et si la blockchain pouvait aider à lutter contre la pandémie mondiale de coronavirus (Covid-19) ? C'est en tout cas ce que pense un collectif bénévole de spécialistes IT et blockchain : Block Covid. Ils ont souhaité mettre à profit le temps du confinement pour élaborer une application basée sur la blockchain, baptisée Dépistage, et destinée à tracer les données issues des tests. Le collectif Block Covid la propose gratuitement au gouvernement, aux administrations et même aux Ehpad, pour aider à sécuriser le déconfinement.

Ils sont chefs d'entreprises, consultants ou développeurs et tous spécialistes en technologies de l'information ou experts en blockchain. Ils se sont contactés dès le début du confinement pour mettre à profit cette parenthèse en créant bénévolement un outil basé sur la blockchain qui pourrait contribuer à surmonter la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus (Covid-19). 

Tracer les tests dépistage du Covid-19 dans la blockchain

Lire la suite : https://www.archimag.com/univers-data/2020/04/16/coronavirus-collectif-blockchain-application-gratuite-lutter-covid-19

• Mobilité

Les vélos électriques de l'agglo mis gratuitement à la disposition des soignants à Montluçon

lamontagne.fr

Publié le 9 avril 2020

Montluçon communauté et Keolis, la société à qui elle délègue les transports urbains de l'agglomération, ont décidé de mettre gratuitement les vélos à assistance électrique du réseau Maelis à disposition du personnel hospitalier durant le confinement.

Le personnel hospitalier de Montluçon peut, depuis ce jeudi 9 avril, compter sur un nouveau moyen de déplacement domicile-travail. Montluçon communauté et Kéolis viennent, en effet, d'annoncer "la mise à disposition à titre gracieux du parc de vélos à assistance électrique CVélo".

Comment cela fonctionne ?

Les dix CVélo sont disponibles gratuitement sur réservation auprès du réseau de transports Maelis par téléphone, au 04.70.05.02.67 ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Lire la suite : https://www.lamontagne.fr/montlucon-03100/actualites/les-velos-electriques-de-l-agglo-mis-gratuitement-a-la-disposition-des-soignants-a-montlucon_13776793

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Mobility As A Service : que manque-t’il pour que cela fonctionne vraiment ?

mc2i.fr

Publié le 30 mars 2020

Consommer facilement des services de mobilité à la demande et à l’aide de son smartphone, voici la promesse qui se cache derrière ces mots : Mobility As A Service, alias mobilité servicielle.

Désigné à plusieurs reprises, comme le “Netflix de la mobilité”, le concept ne semble pas rencontrer un succès aussi rapide que la plateforme de streaming américaine.

Tour d’horizon des initiatives publiques, privées et des plateformes qui sont peut-être le maillon manquant de la chaîne ?

Le MaaS a le vent en poupe

Celui qu’on désigne également comme « box de la mobilité » a le vent en poupe ces temps-ci. Il faut dire que le contexte environnemental et législatif y est pour beaucoup.

L’autosolisme, ennemi n°1 du moment, pointé comme un des responsables d’une pollution atmosphérique et qui pourrait être largement diminuée par le covoiturage, un des modes ciblés par les applications de type MaaS.
Toujours d’un point de vue écologique, les autorités espèrent convaincre les usagers de la route d’effectuer un report modal vers les transports publics, jugés moins polluants. L’application tombe alors à pic pour aiguiller l’usager.
Le projet de Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a été récemment adopté à l’assemblée nationale. Il met en avant des principes tels que l’Opendata, un forfait mobilité, des dispositifs incitatifs pour les véhicules propres ... tout ce dont pouvait rêver les acteurs du MaaS finalement.
Mais alors qu’est ce qui coince ? Pourquoi doit-on toujours utiliser trois applications différentes en moyenne pour gérer ses déplacements encore aujourd’hui ?

Le rêve de la plateforme

Mass Transit” et “MaaS” ne sont pas encore synonymes et pour cause : la mobilité servicielle gère pour le moment beaucoup mieux les modes individuels que les transports de masse. La profusion et l’arrivée soudaine de sociétés proposant des trottinettes en free floating (libre-service) dans nos agglomérations en est bien la preuve.

Lire la suite : http://www.mc2i.fr/Mobility-As-A-Service-que-manque-t-il-pour-que-cela-fonctionne-vraiment

• RGPD

Les «Tinder du coronavirus» prêts à secouer le RGPD

paperjam.lu - Thierry Labro

Publié Le 26.03.2020

Les pays qui s’en sortent le mieux face à la pandémie ont tracé les déplacements de populations à partir de leurs smartphones. Compliqué à mettre en œuvre en Europe à cause du RGPD, cela est tout de même possible. Le régulateur indique comment faire. Les initiatives se multiplient.

L’Europe ne peut pas réussir là où l’Asie a réussi. Le règlement européen sur la protection des données complique le traçage des déplacements de ses administrés à partir de leurs téléphones portables.

Qu’à cela ne tienne, le superviseur européen, en charge de coordonner la lutte pour la protection des données, a donné lui-même la solution pour contourner ses propres règles , à l’heure d’un pragmatisme de l’urgence.

« L’urgence est une condition légale qui peut légitimer les restrictions des libertés à condition que ces restrictions soient proportionnées et limitées à la période d’urgence », note, en préambule, l’European Data Protection Board (EDPB).

Nécessaire, appropriée et proportionnée

« En principe, les données de localisation ne peuvent être utilisées par l’opérateur que lorsqu’elles sont rendues anonymes ou avec le consentement des particuliers », note l’EDPB. «Cependant, l’art. 15 de la directive ePrivacy permet aux États membres d’adopter des mesures législatives pour protéger la sécurité publique. Une telle législation exceptionnelle n’est possible que si elle constitue une mesure nécessaire, appropriée et proportionnée au sein d’une société démocratique.»

Lire la suite : https://paperjam.lu/article/tinder-coronavirus-prets-a-sec

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La protection des données personnelles nécessite des budgets et un soutien de la direction

itsocial.fr - Philippe Richard

Publié le 6 avril 2020

Une enquête menée auprès de 471 DPO précise leurs défis et leurs priorités pour 2020. Toutes les entreprises sont encore loin d’être en conformité avec le RGPD. Les budgets nécessaires sont souvent sous-estimés, les programmes mis en place sont considérés comme complexes et tous les métiers ne jouent pas le jeu…

Exécutoire depuis le 25 mai 2018, le RGPD a ouvert la voie à de nouvelles réglementations visant à renforcer la protection de la vie privée des citoyens. Le CCPA en Californie est une réalité depuis le début de cette année et un certain nombre de pays (Brésil, le Canada, le Japon et la Corée du Sud) envisagent de s’inspirer de ces textes.

Résultat, le nombre de DPO ne cesse d’augmenter. Selon The International Association of Privacy Professionals (IAPP), il y avait 75 000 offres de postes de DPO en 2017. En mai 2019, l’IAPP estimait à environ à 500 000 le nombre d'organisations en Europe ayant un tel profil.

Mais au-delà de ces embauches, où en sont les entreprises ? Réalisé par CPO Magazine, ce rapport « Data Protection & Privacy Officer Priorities 2020 » se veut un instantané des objectifs des délégués à la protection des données travaillant dans seize secteurs d’activité.

Lire la suite : https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-securite/reglementation/protection-donnees-personnelles-necessite-budgets-soutien-de-direction/

• Cybersécurité

Mots de passe, faille humaine et mauvaises pratiques

itsocial.fr - Solange Belkhavat-Fuchs

Publié le 17 avril 2020

Le Ponemon Institute vient de rédiger un état des lieux des politiques de mots de passe au premier trimestre 2020. Encore beaucoup trop de mauvaises pratiques au sein des entreprises ...

Le cabinet d’études a réalisé cette étude pour le compte de Yubico, spécialiste de l’authentification à double facteur (authentification nécessitant deux preuves, deux « secrets » pour valider un accès). C’est donc sans surprise que la méthode d’authentification à « double facteur » soit souvent mise en avant lors de cette enquête. Cependant il ne faut pas oublier que beaucoup d’experts du domaine considèrent que, si ce « double facteur » constitue effectivement une couche supplémentaire de sécurité, il peut toutefois être à double tranchant et pousser la responsabilité d’une intrusion ou d’un vol d’identité sur l’usager lui-même. Sans oublier que bon nombre de ces techniques à double secret peuvent également être vulnérables : mot de passe et challenge/réponse de SMS, empreinte biométrique facile à pirater ou « one time password » (OTP) dépendant d’une série ou vulnérable à une attaque « man in the middle ».

Il ressort de cette étude que le respect des règles régissant les politiques de mot de passe est loin d’être observé par tout le monde, y compris par les professionnels du secteur informatique. Car contrairement aux années précédentes, le Ponemon a interrogé près de 560 personnes « non-informaticiennes », dont les avis ont été comparés à ceux de plus de 2500 techniciens du monde de la « sécurité numérique ». Une comparaison qui prouve que ce n’est pas toujours la position des spécialistes qui s’avère la plus prudente.

Des habitudes qui durent ...

« Un détournement de compte ou le piratage d’un compte personnel a-t-il changé vos habitudes de gestion des mots de passe ? » A cette question, 76% des usagers non informaticiens répondent par l’affirmative, contre 65% du côté des professionnels. Seuls 35% des spécialistes IT et 24% des utilisateurs du grand public avouent ne rien changer à leurs habitudes.

lire la suite (illustrée de plusieurs graphiques) : https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-securite/cybersecurite/mots-de-passe-faille-humaine-mauvaises-pratiques/

• Intelligence artificielle

Nouveau monde. CovidIA : une intelligence artificielle pour simuler le déconfinement

francetvinfo.fr - Jérôme Colombain

Publié le 18 avril 2020

Les initiatives technologiques se multiplient pour tenter d’enrayer l’épidémie de Covid-19. Parmi elles, une initiative lancée par des spécialistes français et étranger pour utiliser l’intelligence artificielle afin d’aider au déconfinement.

L’initiative COVID-IA, qui réunit des médecins, des informaticiens et des mathématiciens, travaille - bénévolement - sur un modèle d’intelligence artificielle destiné à aider les responsables politiques et les chefs d’entreprises à gérer le "déconfinement" à partir du 11 mai prochain.

franceinfo : de quelle manière l’intelligence artificielle peut-elle servir à préparer le déconfinement ?

Patrick Joubert, co-fondateur de COVID-IA : L'objectif de cette initiative, que je porte avec le professeur Mignon, est de faire une cartographie de l'épidémie en France et de simuler son évolution en fonction des décisions qui seront prises. Nous partons des données disponibles notamment sur data.gouv.fr et nous y ajoutons ce que nous savons sur la manière dont le virus se propage afin de bâtir un modèle. A l'arrivée, nous espérons proposer une carte de France avec des codes couleur qui indiqueront la propagation du virus dans le temps, en fonction des choix de déconfinement, à la manière du jeu vidéo Sim City. On pourra zoomer jusqu’à l'échelle de la commune. 

Votre modèle permettrait-il de savoir ce qui va se passer lorsque des écoles vont rouvrir à partir du 11 mai ?

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/nouveau-monde-covid-ia-une-intelligence-artificielle-pour-prevoir-ce-qui-va-se-passer-a-partir-du-11-mai_3900091.html

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Tunisie/virus : un outil d'intelligence artificielle pour aider au dépistage

laprovence.com - Relaxnews

Publié le 17 avril 2020

Des ingénieurs tunisiens ont indiqué avoir développé un outil d'intelligence artificielle en libre accès pour aider à diagnostiquer instantanément le nouveau coronavirus à partir de simples radiographies des poumons, ce qui pourrait accélérer le dépistage de la maladie Covid-19 en Tunisie.

La plateforme en ligne est testée par le ministère de la Santé avant une éventuelle utilisation par les services hospitaliers de la Tunisie, qui a jusqu'ici officiellement confirmé plus de 800 cas de contamination, dont 37 décès.

Plusieurs initiatives dans ce domaine ont été lancées dans le monde, notamment au Canada et en Chine, mais les concepteurs tunisiens soulignent ne pas avoir trouvé d'autre plateforme directement opérationnelle et accessible à tous.

Elle est développée depuis mi-mars par des enseignants et étudiants de l'école d'ingénieur Insat, avec le soutien de l'organisme public allemand d'aide au développement GIZ, de la Société italienne de radiologie et du géant américain de l'informatique IBM.

Lire la suite : https://www.laprovence.com/article/sante/5964481/tunisievirus-un-outil-dintelligence-artificielle-pour-aider-au-depistage.html