Revue de Presse ADCET n° 30 - Lundi 27 Mai 2019

Revue de Presse ADCET n° 30 - Lundi 27 Mai 2019

TRANSPORTS

SENEGAL-TRANSPORT

Transport de masse : l’importance du train mise en exergue

aps.sn - Agence de presse Sénégalaise - SK/OID
Publié le 19 mai 2019

Louga, 19 mai (APS) - Le Directeur général du Petit train bleu, Omar Boun Khatab Sylla, a mis en exergue samedi à Louga l’importance du chemin de fer dans les transports de masse.

’’Il n’y a aucun pays développé au monde où un train n’occupe pas une place principale dans le transport de masse. Jamais un pays ne s’est développé sans le train’’, a t-il soutenu au terme d’une conférence religieuse organisée par les femmes du mouvement ’’Valeurs’’ dont il est le président.

’’Nous avons beaucoup de richesses et ces richesses, nous devons aller les chercher et la meilleure manière, c’est le transport ferroviaire’’, a ajouté le directeur général du Petit train bleu.

Parmi les sites à découvrir, il a cité la zone de Dahra, le ranch de Dolly à Linguère, le bassin arachidier (Centre) qui, selon lui, doivent être ’’intelligemment exploités pour assurer l’émergence du pays’’. 

’’Le chemin de fer a un rôle à jouer dans la gestion du pétrole et du gaz. Le chef de l’Etat a compris cela et c’est pour cela qu’il a commencé avec la mobilité urbaine avec le Train express régional (TER). Maintenant, il faut prôner la relance du chemin de fer’’,a-t-il souhaité.

Selon lui, des ’’experts sont en train de se réunir pour voir comment relancer les chemins de fer et bientôt ce sera une réalité’’.

’’Nous avons une claire compréhension de comment les choses vont se passer d’ici à quelques années. Sous très peu, les autorités étatiques vont relancer le chemin de faire avec la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE)’’, a-t-il assuré.

’’Nos routes tuent. Et nous avons tous relevé qu’il y a une recrudescence des accidents. Un diagnostic de ce secteur et du comportement des chauffeurs et des usagers de la route s’impose, mais également le retour du train’’, a-t-il dit.

’’Il faut un transport de masse pour les personnes. C’est une obligation de service public et cela assure une meilleure mobilité des personnes et permet de faire de nouvelles découvertes (...)’’, a t-il ajouté.

Source : http://aps.sn/actualites/societe/article/accidents-de-la-route-le-retour-du-train-propose-en-solution

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Le TGV en Californie, un projet de train fantôme ?

Le chantier de la ligne de train à grande vitesse à Fresno, dans le centre de la Californie, le 5 mai 2019 ((c) Afp)

nouvelobs.com - avec AFP
Publié le 19 mai 2019

Fresno (Etats-Unis) (AFP) - Keith Erwin était sur le point d'acheter les murs du garage qu'il gérait depuis des décennies lorsqu'on lui a demandé d'aller voir ailleurs: le TGV tant attendu par les Californiens allait passer par là. Cinq ans plus tard, il ne voit toujours rien venir et n'y croit plus.

"C'est un train qui ne va nulle part", lâche le mécanicien dans son atelier de Fresno, qu'il a finalement établi à quelques mètres seulement du tracé prévu pour le fameux TGV.

Fresno (Etats-Unis) (AFP) - Keith Erwin était sur le point d'acheter les murs du garage qu'il gérait depuis des décennies lorsqu'on lui a demandé d'aller voir ailleurs: le TGV tant attendu par les Californiens allait passer par là. Cinq ans plus tard, il ne voit toujours rien venir et n'y croit plus.

"C'est un train qui ne va nulle part", lâche le mécanicien dans son atelier de Fresno, qu'il a finalement établi à quelques mètres seulement du tracé prévu pour le fameux TGV.

Et même si l'AFP a pu constater que les travaux sont lancés à Fresno, Keith Erwin "ne pense pas qu'ils vont le construire, je pense qu'ils n'ont plus d'argent".

En février, le nouveau gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a en effet annoncé qu'il revoyait drastiquement à la baisse le projet de train à grande vitesse censé relié Los Angeles à San Francisco en trois heures, pourtant adopté par référendum en 2008 par ses concitoyens.

Et l'administration fédérale a fait savoir jeudi qu'elle annulait une subvention de plus de 900 millions de dollars, en raison de "retards chroniques" dans le chantier.

A la décharge des autorités, le TGV californien s'est heurté à une multitude d'opposants et de procédures en justice, et les travaux n'ont pas pu démarrer avant 2015.

Le train n'a jamais été populaire dans un Etat où les distances sont certes importantes (la superficie de la Californie est 75% de celle de la France) mais où la voiture est reine.

Lire la suite : https://www.nouvelobs.com/societe/20190519.AFP6768/le-tgv-en-californie-un-projet-de-train-fantome.html

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Thionville - Transports Urbains

TransFensch : le malaise s’amplifie

republicain-lorrain.fr - C.R.
Publié le 20 mai 2019

111 annulations de bus ont été enregistrées vendredi dernier dans le Nord mosellan. Un record qui traduit le profond malaise qui règne à la TransFensch et qui laisse, une fois de plus, les usagers sans solution et met les élus face à leurs responsabilités.

« Des annulations, il y en a tous les jours, regrette Younes Selmani, chauffeur de bus et délégué CFDT à la TransFensch. Vendredi dernier, on en a compté 111 ! » Les jours se suivent et malheureusement se ressemblent pour les usagers des transports publics du Nord mosellan qui ne peuvent décidément plus compter sur un service fiable. La TransFensch est malade et ça ne s’arrange pas. Les coupes budgétaires drastiques imposées par l’autorité organisatrice, le Syndicat mixte des transports urbains de Thionville-Fensch ( Smitu ), sont non négociables. Un mal nécessaire pour permettre de financer le projet Citézen qui doit impérativement démarrer en 2020. « Un mal pour un bien », reprend Roger Schreiber, le président du Smitu. Avec une perte sèche de 2,8 M€ de dotations l’an dernier (- 6,6 M€ depuis 2006), la TransFensch qui a perdu notamment les liaisons qu’elle effectuait vers le Luxembourg accuse le coup. L’absentéisme ne date pas d’hier mais a littéralement explosé et « les départs ne sont pas remplacés » selon le porte-parole de la CFDT. « Il y a eu onze départs en deux mois. Quatre seulement ont été compensés ».

Fermeture du dépôt de Thionville

Lire la suite : https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2019/05/21/transfensch-le-malaise-s-amplifie

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RATPDEV

Brest Métropole retient RATP Dev pour l'exploitation du réseau multimodal Bibus

Brest métropole attribue le contrat de délégation de service public à RATP Dev, filiale du groupe RATP, pour la gestion du réseau Bibus de la métropole pour une durée de 8,5 ans.

ratp.fr
Publié le 22 mai 2019

Le réseau Bibus dessert 212 700 habitants au sein des 8 communes de Brest métropole. Il compte une ligne de tramway, 17 lignes de bus, 29 circuits scolaires, 1 ligne de téléphérique urbain, du transport à la demande (TAD), du transport pour les personnes à mobilité réduite (TPMR), des dessertes spécifiques, et un service de location de vélos. Cette nouvelle délégation de service public débutera le 1er juillet 2019 et s’étendra jusqu’au 31 décembre 2027.

RATP Dev accompagnera Bibus dans ses évolutions liées à la mise en place de son nouveau réseau à la rentrée 2020, qui préfigurera l’arrivée de la deuxième ligne de tramway et du BHNS à l’horizon 2025, et dans sa transition énergétique avec le renouvellement de la flotte de bus et l’électrification du dépôt à partir de 2021.
Le maillage du territoire sera amélioré pour proposer des solutions de mobilités toujours plus inclusives et interconnectées : la mise en location longue durée de 1200 vélos à assistance électrique – faisant de la métropole la première à bénéficier d’un parc 100% électrique de cette taille –, l’ajout de navettes en Transport à la Demande (TAD) desservant les marchés des différentes communes et un service pour les personnes à mobilité réduite (PMR) renforcé à l’heure de pointe et étendu en soirée.

Lire la suite : https://www.ratp.fr/groupe-ratp/newsroom/ratpdev/brest-metropole-retient-ratp-dev-pour-lexploitation-du-reseau-0

 

MOBILITE

Apple Pay rate le coche des tickets de transport dématérialisés

consomac.fr - Sylvain
Publié le 20 mai 2019

En test depuis l'année dernière, l'utilisation du smartphone pour la validation de son titre de transport sur le réseau de transport public parisien va être officiellement rendue possible dès ce mois de septembre. Le ticket de métro en carton, c'est bientôt fini : sa disparition est programmée pour 2021, et les utilisateurs pourront dès le 12 juin commencer à le remplacer par une carte non nominative rechargeable sans limite : cette carte s'appellera Navigo Easy et sera vendue 2 €.

Cette carte Navigo Easy sera avant tout destinée aux utilisateurs n'ayant pas la possibilité d'utiliser directement leur smartphone. Et ils seront nombreux : la dématérialisation du titre de transport qui sera lancée en septembre sera en effet limitée aux utilisateurs de smartphones Samsung, et aux utilisateurs de smartphones Android avec carte SIM compatible NFC fournie par Orange. À l'occasion de l'annonce de cette nouveauté, Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, a tenu à « insister sur le fait qu’Apple n’offre pas cette possibilité pour des raisons de choix technologiques », notent nos confrères du Figaro.

Lire la suite : https://consomac.fr/news-10582-apple-pay-rate-le-coche-des-tickets-de-transport.html

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La région Auvergne-Rhône-Alpes mise sur l'hydrogène pour la mobilité

francebleu.fr - Yves Renaud

Lundi 20 mai 2019 à 19:09 - Par Yves Renaud, France Bleu Saint-Étienne Loire, France Bleu Drôme Ardèche, France Bleu Isère, France Bleu Pays d'Auvergne, France Bleu Pays de Savoie

La région Auvergne-Rhône-Alpes a choisi de développer la filière hydrogène sur son territoire.

Lors de l'inauguration du Symposium International du véhicule électrique qui se tient à Lyon jusqu’à ce mercredi, la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé, ce lundi, Hympulsion, une société qui va créer vingt stations-service à hydrogène d’ici à 2023. Une première en Europe.

Cette énergie hydrogène, c’est une façon un peu différente de développer les véhicules électriques

À la base, il faut effectivement une voiture, une moto, ou un vélo muni d’un moteur électrique, mais c’est l’hydrogène contenu dans le réservoir du véhicule qui sert à produire en temps réel l’énergie qui fait tourner les moteurs électriques. Cela marche pour une voiture comme pour un vélo, selon Christophe Brugnot, de la société Pragma industries qui fabrique justement des vélos à hydrogène.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/la-region-auvergne-rhone-alpes-mise-sur-l-hydrogene-pour-la-mobilite-1558372139

Avec trois entretiens en mode audio de :

- Christophe Brugnot, responsable de Pragma Industrie

- Etienne Blanc, Vice-président de la région Auvergne Rhône Alpes

- Florent Menegaux, le nouveau patron du groupe Michelin

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Uber lance ses vélos et trottinettes électriques Jump à Paris

boursorama.com
Publié le 21 mai 2019

Qui ne rêve pas d'échapper aux embouteillages et de se faufiler entre les voitures ? C'est désormais faisable. Uber offre la possibilité de circuler facilement à travers les rues de la capitale et sans gros effort grâce à ses vélos électriques et trottinettes.
Lors du salon Autonomy en octobre 2018, la plate-forme Uber avait annoncé qu'elle allait se lancer dans les trottinettes et vélos. C'est maintenant chose faite. Avec Jump, il est possible de louer un vélo électrique via l'application Uber. Zoom sur cette initiative intéressante.

Jump, un nouveau service Uber

"Jump", ainsi a été baptisée le nouveau produit développé par Uber, un service du géant californien visant à élargir sa gamme en matière de mobilité urbaine. Dans ce cadre, 500 trottinettes et 500 vélos électriques sont mis en libre-service et ont été déployés le jeudi 11 avril 2019 dans les rues de Paris. Un accès direct à ce service est proposé depuis l'application Uber. La start-up continue sa marche vers la multimodalité avec ces trottinettes et vélos Jump, envisageant même des taxis volants Uber d'ici 2023. Le directeur de Jump, Christian Freese, estime que Paris tient une place à part dans le monde en ce qui concerne la mobilité. C'est la raison pour laquelle, il souhaite diversifier ses activités dans un avenir proche.

Lire la suite : https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/uber-lance-ses-velos-et-trottinettes-electriques-jump-a-paris-18d2a791ae7fba21168701767cf8a282

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Cinq alternatives pour nos futurs déplacement

m.leparisien.fr - Par la MACIF

Des modes de transports basés sur la praticité et le souci de l’environnement, permettant de désengorger les villes de leurs embouteillages, telle est la base des alternatives imaginées pour nos déplacements futurs. Zoom sur cinq d’entre elles.

S’élever au-dessus des embouteillages grâce à une voiture aérienne

Certes, la législation française ne permet pas encore la mise en circulation de ce véhicule qui paraît encore plus que futuriste. Et pourtant, en 2017, Airbus et Italdesing (filiale du groupe Volkswagen), rejoints par Audi l’année suivante, ont communément développé un premier prototype en la matière, Pop.Up Next, une sorte de drone géant muni d’un habitacle, permettant de vous déplacer dans les airs à une vitesse pouvant atteindre les 590 km/h. Hybride, cette voiture volante peut par ailleurs garder les roues sur le bitume en se transformant en véhicule routier autonome d’une capacité de deux places, sans volant ni pédale, et atteindre les 100 km/h au sol. Pour faire démarrer ce « transformer », dans les airs ou sur terre, il suffira de s’identifier sur une appli smartphone, d’indiquer sa destination et ses centres d’intérêt, pour permettre à l’intelligence artificielle du système de concocter le meilleur trajet. Si à ce jour, le prototype n’est pas encore opérationnel, le consortium continue à travailler sur son développement.

Des taxis électriques sans chauffeur

En 2030, les robots-taxis représenteront 12 % des ventes de véhicules neufs, soit près de 26 millions dans le monde, selon une étude de la banque suisse UBS publiée en mai 2017. En France, l’entreprise lyonnaise Navya a modélisé l’un d’eux sous le nom d’Autonom Cab, après avoir lancé le Shuttle, une navette autonome dont les 65 minibus déployés en France (à Lyon, dans le quartier de La Défense à Paris et à l’aéroport de Roissy) et le monde ont déjà transporté plus de 280 000 passagers. Sans chauffeur ni poste de conduite, l’Autonom Cab peut transporter jusqu’à six passagers, qui sollicitent leur course via une application. Ces voitures autonomes électriques, capables de rouler jusqu’à 90 km/h sur voie rapide, sont pilotées par un algorithme qui effectue le parcours demandé à l’aide d’un logiciel de cartographie. Ce dernier est connecté et des informations sont recueillies en temps réel par une multitude de capteurs équipant le véhicule. Ces taxis futuristes ont déjà fait l’objet de tests dans l’agglomération lyonnaise ainsi qu’aux Etats-Unis en Australie.

Des trottoirs roulants pour des villes résolument piétonnes

Si l’idée paraît futuriste, elle n'est pourtant pas novatrice. En 1893 déjà, la ville de Chicago, aux Etats-Unis, et sept ans plus tard, Paris, dans le cadre de son exposition universelle, déployaient leurs tapis roulants piétons. En 2016, ce sont des chercheurs suisses qui étudiaient la faisabilité d’un tel système pour libérer les centres-villes du tout-voiture. Et c’est Genève qui a été choisie pour développer le modèle mathématique à partir de données réelles. D’une vitesse de 15 km/h, ce moyen de transport alternatif, entièrement électrique, pourrait transporter jusqu’à 7 000 passagers par heure. Le principal frein à son déploiement réside toutefois dans son coût de construction, qui équivaut à celui d’une nouvelle ligne de tram. Ce coût diminuant si le système est déployé à grande échelle, la mise en place d’un tel réseau ne peut donc s’adapter qu’aux villes denses et hautement congestionnées.

Le métro version piéton

Voilà un concept unique en son genre, puisque déployé à ce jour dans la seule ville italienne de Spolète, cité de quelque 38 000 âmes située dans le centre du pays : un réseau souterrain mécanisé, similaire à celui du métro, mais réservé aux piétons. On y circule par le biais d’ascenseurs, d’escaliers mécaniques et de longs couloirs habillés de tapis roulants pour rejoindre le cœur de la cité médiévale depuis des parkings payants situés aux abords de la ville. Des stations intermédiaires desservent ses nombreuses places, quand le terminus achemine les passagers vers sa forteresse. Gratuit (son prix étant compris dans celui du parking à l’entrée de la ville), ce métro piétonnier propose une alternative originale au problème de l'accès au cœur des villes. Fin 2016, plus de deux millions de visiteurs avaient emprunté ce métro sans train à Spolète. Une alternative qui pourrait séduire d’autres décideurs qui rêvent de cœurs de villes entièrement piétonniers.

Le téléphérique tend ses câbles en milieu urbain

Si son principal inconvénient est de générer une certaine pollution visuelle, le téléphérique est un mode de transport alternatif qui intéresse de plus en plus de collectivités. Sobre en énergie, silencieux et n’empiétant pas sur l'espace dédié à la voirie, il se présente comme un moyen d’intermodalité s'insérant parfaitement dans un réseau de transport public existant. Plusieurs villes dans le monde l’ont déjà adopté en tant que mode de transport « vert », à l’instar de Londres en 2012 et de Porto l’année précédente. En France, une ordonnance datant de 2015 est venue relancer les projets de « transports urbains par câble » dans le cadre de la transition énergétique : Brest a ainsi inauguré son téléphérique urbain en 2016, reliant ses quartiers de Siam et des Capucins, Toulouse prévoit la mise en service du sien en 2020, pour relier l'Oncopole à l'université Paul Sabatier, quand une enquête publique vient d’être lancée pour accueillir le Câble A-Téléval, porté par Ile-de-France mobilités, et qui permettrait  de dresser des câbles entre les villes de Villeneuve-Saint-Georges et de Créteil (Val-de-Marne), distantes de 4,5 Km, pour les rejoindre en 17 minutes.

Source : http://m.leparisien.fr/economie/nouvelles-mobilites/cinq-alternatives-pour-nos-futurs-deplacements-23-05-2019-8076507.php

Cet article est proposé par Macif - L'équipe éditoriale du Parisien / Aujourd'hui en France n'a pas participé à sa rédaction.

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Nabih El Aroussi (Moove Technologies) : « L’application Moove est destinée aux voyageurs qui se déplacent souvent »

deplacementspros.com
Publié le 23 mars 2019

La société Moove Technologies vient de lancer l'application mobile Moove, qui permet de réserver différents modes de transports en commun et de gérer ses déplacements en temps réel. Nabih El Aroussi, co-fondateur et directeur général de Moove Technologies, revient sur les différents aspects de cette nouvelle application.

Déplacements pros.com : Moove est présentée comme "facilitant les voyages". En quoi réserver un trajet est-il plus simple que sur un autre site ou application ?

Nabih El Aroussi : Nous avons conçu Moove en adoptant la perspective du voyageur et non celle d’un transporteur, et cela change tout. Notre obsession est l’amélioration continue de l’expérience voyageur par le levier de l’innovation technologique. Et ce que souhaite le voyageur, c’est de pouvoir réserver l’ensemble de ces déplacements de manière très simple et rapide et sans avoir à utiliser de multiples sites et applications mobiles. Il s'agit de la première plateforme française de transport multimodal et mobile first. Avec Moove, le voyageur peut préciser ses adresses de départ et d’arrivée et obtenir un itinéraire complet porte à porte et multimodal.  

Lire la suite : https://www.deplacementspros.com/Nabih-El-Aroussi-Moove-Technologies-L-application-Moove-est-destinee-aux-voyageurs-qui-se-deplacent-souvent_a53838.html

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CANADA

Les bornes Presto pourraient bientôt afficher le solde de votre carte

ici.radio-canada.ca - avec les informations de CBC News
Publié le vendredi 24 mai 2019

Les usagers torontois pourraient bientôt voir le solde de leur carte Presto lorsqu'ils franchissent le tourniquet du métro ou montent à bord d'un tramway ou d'un autobus.

La Commission de transport de Toronto (CTT) confirme qu'elle discute actuellement de la question avec l'agence provinciale Metrolinx, qui gère le système Presto.

La porte-parole de la CTT, Heather Brown, précise toutefois qu'aucun échéancier n'a été fixé pour l'instant.

Les usagers des trains de banlieue GO et du train vers l'aéroport Pearson UP Express peuvent déjà voir le solde de leur carte Presto en la passant sur le lecteur d'une borne, lorsqu'ils montent à bord.

Dans le passé, la CTT avait refusé que le solde soit affiché sur ces petits écrans, citant la protection de la vie privée. La Commission a toutefois changé son fusil d'épaule compte tenu de l'intérêt des usagers, explique la présidente de la CTT, Jaye Robinson.

“Alors qu'on étend l'utilisation de la carte Presto, nous voulons utiliser la technologie à notre avantage”, dit-elle.

Elle ajoute que l'affichage du solde sur les bornes Presto pourrait se faire ce printemps ou cet été.

Entretemps, les usagers peuvent consulter leur solde en ligne sur le site de Presto ou sur l'écran d'une borne de rechargement libre-service dans une station de métro.

Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1171576/transport-commun-metro-autobus-bornes-presto-balance-toronto

 

ENERGIE

Hydrogène

La Normandie noue un partenariat européen avec les régions Auvergne Rhône Alpes, Aragon et Pays-Bas du Nord

Région Normandie - Communiqué de presse

Hubert Dejean de la Bâtie, Vice-Président de la Région Normandie en charge de l'environnement, de la mer, du littoral et de l'énergie, s'est rendu à la conférence internationale sur l'électromobilité « EVS 32 » de Lyon, ce mercredi 22 mai, pour le lancement du partenariat interrégional européen sur les vallées hydrogène (« European Hydrogen Valleys Partnership ») que la Normandie coordonne avec trois Régions partenaires : Auvergne Rhône Alpes, Aragon et Pays-Bas du Nord.

Récemment validé par la Commission européenne, ce partenariat a plusieurs objectifs :

1) Améliorer la visibilité de la Normandie et des autres régions membres auprès de la Commission européenne en matière de soutien à la filière de l'hydrogène et des piles à combustible ;

2) Faciliter l'obtention de financements européens pour les acteurs du territoire via l'aide au montage de projets collaboratifs et l'influence du contenu des futurs appels à projets européens ;

3) Partager les bonnes pratiques et faire remonter auprès de la commission européenne les problématiques communes.

Ce partenariat sera mis en œuvre dans le cadre de la Plateforme européenne pour la modernisation industrielle, qui vise à faciliter la mise en réseau de Régions européennes ayant des priorités de développement économique complémentaires. A ce titre, il recevra le soutien d'une équipe de consultants financée par la Commission européenne pour la mise en œuvre de ses actions.

Le partenariat interrégional européen sur les vallées hydrogène va désormais s'ouvrir à toutes les régions européennes qui souhaitent travailler ensemble au montage de projets conjoints. La prochaine réunion « technique » du partenariat est prévue le 25 juin 2019 à Bruxelles. Une trentaine de régions devraient y être représentées.

« L'hydrogène est un maillon clé de la transition énergétique. Il s'agit d'un vecteur d'énergie à fort potentiel qui s'inscrit à la fois dans des enjeux de développement économique et de développement durable des territoires. La Normandie dispose de nombreux atouts pour développer une filière hydrogène dynamique. Grâce au programme EAS-HyMob et l'implantation sur tout le territoire régional d'un réseau de stations de recharge et de véhicules hydrogène, elle tient une place de leader sur les aspects mobilité » a rappelé Hubert Dejean de La Bâtie, Vice-Président de la Région Normandie en charge de l'environnement, du littoral, de la mer, de la transition énergétique et de l'économie circulaire.

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RATP se place sur le marché de la conversion énergétique des dépôts bus

ville-rail-transports.com - © TAO-Keolis
Publié le 21 mai 2019

A Orléans, le réseau TAO teste depuis mai 2017 une douzaine de bus électriques, et compte passer au tout-électrique en 2024. En jeu, la conversion énergétique des dépôts avec des bornes de recharge.

L’appel d’offres géant suivi de la commande pour équiper sa flotte de 800 bus électriques à Paris (lire ici) ouvre de nouveau horizons à la RATP, hors de l’Ile-de-France. Le groupe cherche maintenant à valoriser et monétiser son “expérience accumulée à l’occasion de l’électrification des centres bus en Ile-de-France“, en allant chercher des marchés ailleurs.

A commencer par Orléans où la filiale immobilière de la Régie, RATP Real Estate, vient de remporter avec Systra (filiale conseil et ingénierie détenue à 50/50 avec SNCF) le marché de la conversion énergétique du parc d’autobus de la métropole. Le réseau des transports urbains TAO  teste depuis mai 2017 une douzaine de bus électriques du constructeur néerlandais VDL, et compte passer au tout électrique en 2024. 

Valorisation immobilière

Le périmètre de l’appel d’offres attendu en juin couvre l’accompagnement pour l’achat de 180 bus électriques (150 millions d’euros d’investissement), l’étude des technologies “les plus adaptées au réseau orléanais” (géré par Keolis, filiale de SNCF), l’installation de bornes de recharge lente dans les deux dépôts bus existants et la création d’un troisième.

RATP Real Estate et Systra vont notamment conseiller l’autorité organisatrice de transport Orléans Métropole pour l’adaptation technique des dépôts et, puisque la filiale immobilière de la Régie est aux commandes, la valorisation foncière de ces bâtiments.

Lire la suite : https://www.ville-rail-transports.com/lettre-confidentielle/ratp-se-place-sur-le-marche-de-la-conversion-energetique-des-depots-bus/

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Cédric Jouffre : « Sur les transports urbains au gaz, on avance progressivement »

lessor42.fr - Laurie Joanou
Publié le 22 mai 2019 

Co-gérant des sociétés de transport SRT et Trans-Roche, Cédric Jouffre est co-animateur du club transition énergétique de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV-FNTR Loire), dont il est vice-président. Il aborde les enjeux liés à l'écologie dans le secteur du transport en commun.

« Avec le moteur au gaz, on ressent moins de vibrations et moins de bruit. Le principal changement, c'est le ravitaillement, et l'impact écologique ». Cédric Jouffre vient de ravitailler un car à la station GNV Endesa, en bordure de l'A 72, près du Pont de l'Ane.
« C'est la seule station de gaz à Saint-Etienne. Elle a été créée suite à un échange entre les transporteurs. Ils sont douze à s'être engagés et à avoir acheté un camion qui roule au gaz. C'était il y a un an, et nous n'avions pas encore testé les autocars au gaz. Ils commencent tout juste à sortir en série », confie celui qui prépare la transition énergétique de sa société ligérienne de transport en autocar SRT.
La structure envisage, dans les années à venir, de remplacer sa flotte diesel par des véhicules qui roulent au gaz. Ainsi, ce véhicule lui a été prêté par le constructeur Ivecobus pour un mois. Une nouveauté pour le co-gérant de SRT puisque « c'est l'un des premiers cars qui sort de la chaîne de production en République Tchèque », confie-t-il. Il a donc intégré ce bus sur la ligne TIL (Transports interurbains de la Loire), Saint-Etienne-Montbrison pour un mois, « en accord avec le Département ».

La chasse aux particules fines

Lire la suite : https://www.lessor42.fr/cedric-jouffre-sur-les-transports-urbains-au-gaz-on-avance-progressivement-23110.html

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LONDRES

TfL to launch hydrogen-fuelled buses to tackle London’s toxic air

intelligenttransport.com
Publié le 13 mai 2019

Twenty zero-emission, hydrogen-fuelled double-decker buses will arrive in London next year as TfL invests in reducing the toxicity of the city’s air.

Transport for London (TfL) has ordered 20 hydrogen-fuelled green buses – which produce no pollution from their exhausts – as part of its drive to make London’s transport zero-emission. It follows the introduction of the world’s first Ultra Low Emission Zone (ULEZ) last month.

The environment-friendly vehicles will be introduced on routes 245, 7 and N7, with people travelling to Wembley Stadium, or from west London to the West End, able to hop on the new green buses for a smoother and quieter journey. The new buses will also enhance the customer experience, with on-board USB charging points making bus travel even more attractive.

TfL is investing £12 million in the new buses and the fuelling infrastructure. Wrightbus in Northern Ireland will manufacture them, creating new jobs in the region. More than £5 million of funding is being provided by European bodies and £1 million from the Office of Low Emission Vehicles.

To encourage the take-up of this trailblazing technology in other cities in the UK and Europe, TfL is leading procurement within the ‘Joint Initiative for hydrogen Vehicles across Europe’ (JIVE) project. JIVE aims to bring down the cost of the vehicles by buying in bulk with other authorities – helping put the price per bus on a par with the other cleanest fuels.

Lire la suite : https://www.intelligenttransport.com/transport-news/79412/tfl-hydrogen-fuelled-buses-london-toxic-air/?utm_source=Email+marketing&utm_medium=email&utm_campaign=IT+-+Newsletter+%2320+-+Tait+-+16+May&utm_term=eAlert%3a+TfL+to+launch+hydrogen-fuelled+buses+to+tackle+London%E2%80%99s+toxic+air+New+ride-hailing+app%2c+xooox%2c+launches+in+the+UK+Vingroup+launches+bus+company%2c+will+use+3%2c000+electric+buses+in+Vietnam+and+more...&utm_content=http%3a%2f%2femails.intelligenttransport.com%2frussellpublishinglz%2f&gator_td=jwS%2bkmnq4XGNJzlTP6H8qSZNZmthc9sQ46YhPf5fM6enjmJO4d2RJuYK8KhdjkkmpglkHU6P5i0FtYNUIMwqRlbIdB%2f5OOQG5Mkdv7oSUjdjhMjzQg38nJVsPaan89SxKk87SLTxneQUqvjEdxPoIJWmnK9Hbz61DDMzmLvS%2fasxRwQXsbdFCgnt0q%2fBvSfxxyxlDrNs5Ekrn1XgU4Hd6g%3d%3d

 

TRANSPORTS GRATUITS

Cherbourg-en-Cotentin : une pétition pour expérimenter le bus gratuit le week-end

actu.fr - Nicolas Lepigeon - La Presse de la Manche
Publié le 22 Mai 2019

Une pétition vient d'être lancée à Cherbourg par La Gauche Debout : "Pour une expérimentation de la gratuité des bus", le week-end, dans un premier temps.

Avant les municipales de 2014, un accord électoral avait été élaboré avec le Parti socialiste, incluant des projets pour l’avenir. Ralph Lejamtel, élu municipal de La Gauche Debout, rappelle :

On avait la volonté de mettre en place la gratuité des transports urbains de Cherbourg pour les chômeurs, et ça n’a pas avancé. De plus, la compétence des transports a été transférée de la Ville à la communauté d’agglomération Le Cotentin. Avec une vingtaine d’élus, tous partis confondus, on a fait un stage pour s’informer, et c’est aussi prévu que certains aillent à Dunkerque.

En effet, dans la ville du Nord, d’une taille comparable à Cherbourg-en-Cotentin, le bus est gratuit pour tous depuis septembre 2018. Avec succès, puisque les chiffres de fréquentation ont explosé.

« Urgent de réduire les nuisances »

Un exemple qui va dans le sens de la volonté politique de La Gauche Debout :

Le principal enjeu environnemental, associé aux nouvelles façons de se déplacer, est lié à la réduction de l’usage de la voiture dans ou à l’approche des centres urbains. Les transports, tous modes confondus, représentent presque 30 % des émissions de gaz à effet de serre. A une échelle plus locale, il est urgent de réduire la pollution de l’air, les nuisances sonores et les nuisances sur le paysage urbain.

Au niveau économique, le coût annuel d’un trajet en voiture pour se rendre à son travail est d’environ 2 000 € pour 10 km, contre 300 € pour un trajet en bus. Il y a également des enjeux de santé, sociaux :

La participation sociale et la confiance envers autrui s’améliorent avec les déplacements doux. Les usagers des modes actifs se rendent davantage dans les commerces de proximité que les automobilistes. Pour mener à bien une politique du transport écologique et accessible, un travail à long terme est nécessaire.

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