Revue de Presse ADCET n° 25 - Lundi 22 avril 2019

Revue de Presse ADCET n° 25 - Lundi 22 avril 2019

TRANSPORTS

MALI

Valérie PÉCRESSE, Présidente de la Région Ile-de-France : nous avons des projets pour la région de Kayes

bamada.net - Le Matinal
Publié le 16 avril 2019

Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île de France, a mis à profit son séjour dans notre pays pour animer, dans la soirée du vendredi 12 Avril 2019, un point de presse à l’Hôtel Sheraton. Valérie Pécresse a rappelé que sa délégation a rencontré le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Lors de cette rencontre, il a été question de la sécurité sur le plan des transports urbains au Mali ; le chemin de l’urbanisation, etc…

A ses dires, ils ont renoué un partenariat avec la région de Kayes. Il y a eu une rencontre avec le Gouverneur de la Région de Kayes et sa délégation. Dans cette région, les projets portent sur l’agriculture, la formation professionnelle. Elle a expliqué qu’ils ont aussi rencontré l’Union des Femmes Leaders du Mali. Valérie Pécresse a fait savoir qu’ils vont voir avec cette Union les projets à réaliser. Selon elle, l’Union des Femmes Leaders du Mali mérite d’être soutenue. Elle a rassuré qu’ils vont former des franco-maliens pour qu’ils soient des formateurs au Mali. La Présidente de la Région Île de France a souligné que son organisation se retrouvera prochainement avec des porteurs de projets. Elle a expliqué que ce séjour malien a été mis à profit pour rendre visite à la Force Barkhane à Gao. Pour elle, la Force Barkhane se bat pour la stabilisation de l’Afrique. « Cette force est la preuve de l’amitié entre le Mali et la France. Il ressort des explications de la présidente de la Région Île de France que cette visite a servi de cadre pour sa délégation de rencontrer le président de la Commission Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale » a-t-elle expliqué. Avant d’ajouter que depuis des décennies, la France reçoit des maliens, en grande majorité des ressortissants de Kayes. C’est pourquoi, il s’agit, selon elle, de faire un partenariat avec Kayes et Bamako.

Lire la suiite : http://bamada.net/valerie-pecresse-presidente-de-la-region-ile-de-france-nous-avons-des-projets-pour-la-region-de-kayes

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MARTINIQUE

Martinique Transport doit rétablir sans délais le transport en commun à Schoelcher

la1ere.francetvinfo.fr - Jean-Claude SAMYDE
Publié le 17 avril 2019

Le tribunal administratif a notifié à Martinique Transport mercredi 17 avril par ordonnance de référé de rétablir sans délais un service minimum de transports sur le territoire de la ville de Schoelcher. Après quatre mois d'absence les bus devraient rapidement faire leur retour dans la ville.

Martinique Transport doit organiser sans délais, un service de transports sur le territoire de Schoelcher. C'est la notification qui est faite ce mercredi 17 avril 2019, par le tribunal administratif à Martinique Transport au terme d'un référé.

La juridiction a rendu sa décision, et ordonne à l'autorité du transport de rétablir sans délais, les cinq lignes (104, 105, 110, 111 et 112) du réseau Mozaik, qui étaient desservies par la Sotravom. 

La ville de Schoelcher et des administrés avaient dénoncé l'absence de bus sur leur territoire depuis quatre mois

Lire la suite : https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/martinique-transport-48-heures-organiser-service-minimum-schoelcher-701774.html

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Transport. Les autocars : une alternative à la voiture rapide, écologique et peu onéreuse, pour l’Orne et la Mayenne

actu.fr/normandie
Publié le 17 Avril 2019

Avril 2019. Parmi les moyens de locomotion à la disposition des habitants du Bocage Sud, les autocars du réseau Cap'Orne, avec un trajet à 2 €. Ainsi que ceux en Mayenne. Le point.

Orne. Le Département aide les Ornais à se déplacer au quotidien, rapprocher les élèves des établissements scolaires, les personnes âgées des services et les travailleurs de leur entreprise. Plus de 1,7 million de passagers empruntent chaque année les 280 autocars du parc interurbain de l’Orne.

23 lignes d’autocar régulières sont à disposition avec le réseau Cap Orne. Dans notre territoire, elles s’articulent autour des cinq principaux centres urbains dont Alençon, Flers. Les usagers peuvent ainsi accéder rapidement aux commerces et aux services, ainsi qu’aux lignes ferroviaires vers Paris, Le Mans et Caen.

Lire la suite : https://actu.fr/normandie/domfront-en-poiraie_61145/transport-autocars-une-alternative-voiture-rapide-ecologique-peu-onereuse-lorne-mayenne_22863327.html

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Île-de-France : le "Navigo Senior" à moitié prix sera accessible dès 62 ans

LEXPRESS.fr 
Publié le 17 avril 2019

La mesure, qui devait initialement être réservée aux 65 ans et plus, doit être votée ce mercredi par le conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités.

Le Navigo à moitié prix pour les seniors bénéficiera à plus de personnes que prévu. Annoncé par la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, en janvier dernier, ce "passe senior" doit être voté ce mercredi par le conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités selon Le Figaro, qui précise qu'il sera finalement accessible dès 62 ans, l'âge légal de la retraite, et non réservé aux plus de 65 ans.

Disponible à compter du 1er décembre 2019, cette carte de transport à 37,60 euros par mois sera accordée aux seniors sans conditions de ressources. Toujours selon Le Figaro, Île-de-France Mobilités vise 130 000 à 150 000 utilisateurs en 2020.  

"Rendre du pouvoir d'achat aux Franciliens"

Lire la suite : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/ile-de-france-le-navigo-senior-a-moitie-prix-sera-accessible-des-62-ans_2073464.html

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Marcq-en-Barœul Des propositions pour des transports plus propres, mais à quelle échéance ?

lavoixdunord.fr - Christian Furling
Publié le 18 avril 2019

À l’heure où la pollution connaît un nouveau pic dans la métropole, deux motions sur les transports publics ont été proposées au vote des conseillers municipaux, ce mercredi soir. L’une émanait d’un tandem Roussel-Vidal, l’autre de la majorité. Elles étaient proches mais ont suscité un débat nourri.

La pollution qui règne à nouveau dans la métropole, après 20 jours où le seuil critique a été dépassé, a servi d’aiguillon à l’écriture de ces deux motions. Martine Roussel-Vanhée (PCF) et Odile Vidal-Sangnier (EELV) ont adressé la leur vendredi dernier. Elles demandent à la Métropole européenne de Lille « dans un premier temps, d’instaurer la gratuité des transports publics lors des pics de pollution et de rétablir cette gratuité pour les scolaires et étudiants, les seniors et privés d’emploi ».

La motion Roussel-Vidal propose aussi la gratuité des transports le premier dimanche du mois (musées gratuits) et « de lancer une étude sur les conditions de la mise en place de la gratuité pour tous des transports urbains ». Sur le plan municipal, les deux élues invitent à une « réflexion collective » sur les besoins de la population et des quartiers. Elles concluent : « Il est plus que temps de se préoccuper de la mobilité des seniors ». Sur ce point, le maire a annoncé une batterie de mesures en juin.

Bernard Gérard a présenté la motion de la majorité, qui date du début de la semaine et qui s’inscrit dans une perspective plus large, celle du Schéma directeur des infrastructures de transport. Ce SDIT va durer vingt ans. Les villes devaient livrer leurs propositions pour le 27 avril.

Dans cette motion qu’il souhaite « transpartisane », le groupe majoritaire rappelle les mesures déjà prises en faveur des déplacements doux. Il ne demande pas la gratuité immédiate des transports en cas de pollution aggravée, mais « le lancement d’une étude », ainsi qu’un « débat sur les possibilités d’assurer la gratuité des transports sans augmenter la pression fiscale des citoyens ». Ce qui impose à la MEL, a observé le maire, « de faire des choix budgétaires ».

Lire la suite : http://www.lavoixdunord.fr/570182/article/2019-04-18/des-propositions-pour-des-transports-plus-propres-mais-quelle-echeance

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CARTE - Futur téléphérique urbain de Grenoble : sujet de discorde au sein du syndicat mixte des transports en commun

francebleu.fr - Caroline Pomès
Publié le jeudi 18 avril 2019

Le futur métrocâble, sorte de téléphérique urbain, qui verra le jour dans le nord-ouest de l'agglo entre Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux en passant par la Presqu'île des scientifiques d'ici 2023 a encore fait débat ce jeudi en réunion exceptionnelle du syndicat mixte des transports en commun.

Il ne fait pas l'unanimité. Le futur téléphérique urbain qui rejoindra Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux, en passant par la Presqu'île des scientifiques d'ici 2023 a été l'objet d'un vif débat ce jeudi lors d'une réunion exceptionnelle du syndicat mixte des transports en commun, à Grenoble, sur le plan de déplacements urbains (PDU) pour 2030. Des membres du syndicat pensent qu'il y a "des projets plus urgents que celui-ci" et remettent en doute l'utilité de ces cabines aériennes.

55 millions d'euros d'investissement

Les opposants au projet regrettent que le syndicat investisse 55 millions d'euros dans ce téléphérique. La commission d'enquête qui a émis une réserve sur un autre point du PDU de l'agglo grenobloise souhaite dans la recommandation 8 que la "question du métrocâble soit ré-analysée, en termes de montant d'investissements, de nombre d'usagers transportés, et de priorité dans le temps." Le syndicat mixte a voté mercredi l'attribution du marché à une assistance à maîtrise d'ouvrage pour pouvoir lancer une nouvelle étude sur le potentiel du câble.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/carte-futur-telepherique-urbain-de-grenoble-sujet-de-discorde-au-sein-du-syndicat-mixte-des-1555611156

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Alain Dezempte : « le maintien des services publics de proximité est une priorité »

lessor38.fr - Sevim SONMEZ
Publié le 19 avril 2019 - Sevim SONMEZ

Située entre le Pays voironnais et la plaine de la Bièvre, la commune de Rives a enregistré une réelle évolution démographique depuis 1995 et durant les quatre mandats successifs du maire actuel. Sa population est passée de 5 200 à 6 400 habitants. Rencontre avec son maire, Alain Dezempte.

Quelle a été l'évolution de la commune ?

Rives est une petite ville proche de la campagne avec une tendance à la rurbanisation via des projets de construction d'appartements, même si notre pourcentage de logements sociaux de 23 % est légèrement inférieur aux 25 % imposés par la loi Alur. Tout est lié. C'est un cercle de développement : l'évolution démographique implique la construction de logements et implique de garantir aux nouveaux arrivants des emplois en attirant de nouvelles entreprises et en maintenant celles déjà implantées. Il faut aussi occuper ces personnes grâce à nos 115 associations.

Et sur le volet économique ?

Grâce à sa situation géographique particulièrement intéressante, Rives a conservé un certain nombre d'industries emblématiques : Allimand, fabricant de machines à papier, et Experton, spécialisée dans la métallurgie. Nous avons également un réseau de moyennes entreprises installées dans deux zones d'activités complètes, celles des Trois Fontaines et de la Gare, et qui rassemblent une vingtaine d'entreprises. Sans oublier celle en devenir, la Zone de Bièvre Dauphine actuellement dédiée à la logistique avec deux entreprises installées et très prochainement une troisième. Quant au centre-ville, il est très actif avec des commerces de proximité qui maintiennent leur activité grâce notamment à la mise en place d'une zone bleue pour favoriser la rotation des usagers. L'union commerciale est également très active.

Lire la suite : https://www.lessor38.fr/rives-le-maintien-des-services-publics-de-proximite-une-priorite-24439.html

 

MOBILITE

Europe : se déplacer en Finlande

Les capitales européennes cherchent des solutions pour développer des modes de transports moins polluants que la voiture.

Illustration à Helsinki, en Finlande, avec la journaliste Amélie Delloye. 

francetvinfo.fr
Publié le 20 avril 2019

Helsinki, la capitale finlandaise, est une métropole connectée où l'on peut passer d'un mode de transport à l'autre avec un abonnement unique. Harry, un jeune finlandais, organise tous ses déplacements à l'aide de son smartphone. Pour 49 euros par mois, il a un accès illimité aux transports en commun, aux vélos en libre service. Il bénéficie aussi de tarifs préférentiels pour les taxis et les voitures en partage. L'idée d'une plateforme unique pour tous les modes de transports traditionnels a été pensée chez Whim, une start-up finlandaise.

Les trottinettes électriques vont intégrer le dispositif

L'objectif était d'en finir avec les dizaines de tickets de transports. "Chacun met en commun ses données pour faire bouger les choses ensemble", explique Kaj Pyythiä, le co-fondateur de la start-up. Les trottinettes électriques en libre service devraient bientôt intégrer le dispositif global. Une offre coordonnée des transports et accessible financièrement est peut-être la clé du futur de la mobilité urbaine dans les capitales européennes.

Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/europe-se-deplacer-en-finlande_3407755.htm

 

TRANSPORTS GRATUITS

Valenciennois Gratuité des transports pour les moins de 25 ans, le mode d’emploi

lavoixdunord.fr - Véronique Bertin
Publié le 17 avril 2019

À partir du 1er septembre, les jeunes de moins de 25 ans bénéficieront de la gratuité du réseau bus, tram et SNCF sur le périmètre du SIMOUV. Mais à une condition, faire un dossier de titre de transport Pass & Go d’un montant de 20 €.

1. Pour qui ?

Après les moins de 18 ans depuis pas loin d’un an (c’était au 1er septembre 2018), ce sera au tour des moins de 25 ans au 1er septembre de chaque année de voyager gratuitement, « 24 ans jusqu’au 31 août, à 23 h 59 », a indiqué la présidente lors du conseil du SIMOUV de vendredi soir, indiquant, non sans ironie, que l’heure de naissance pouvait donc avoir son importance.

2. Le Pass & Go

Pour bénéficier de la mesure de gratuité, les jeunes de moins de 25 ans devront demander la création d’un titre de transport Pass & Go  : soit 20 € de frais de gestion annuels incluant le coût de création de la carte. Cet abonnement annuel sera valable du 1er septembre de l’année N au 31 août de l’année N+1.

Lire la suite : http://www.lavoixdunord.fr/569577/article/2019-04-17/gratuite-des-transports-pour-les-moins-de-25-ans-le-mode-d-emploi

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Une gratuité limitée mise en place par la ville de Paris

railpassion.fr - Ph. E. Attal
Publié le 20 avril 2019

Après avoir lancé le débat, la Ville de Paris rend publiques ses mesures destinées à favoriser l’usage des transports urbains. Dans son rapport sur la gratuité, Paris recule sur la généralisation (évaluée à près de 3 milliards d’euros), avançant son peu d’efficacité, une conclusion déjà constatée dans le rapport publié par IdFM à l’automne. Au final, ce sont donc plutôt des mesures d’accompagnement pour les plus jeunes qui sont proposées. Les enfants de moins de 11 ans (avant le collège) pourront voyager gratuitement tandis qu’une prise en charge à 50 % profitera aux abonnements Imagin’R, destiné aux élèves du secondaire. En 2018, après l’avoir supprimée, la municipalité a rétabli la gratuité pour les seniors, un avantage mis en place à l’époque de Jacques Chirac et maintenu sous les différents maires. Pas sûr au final que ces mesures présentées comme une réponse aux défis du changement climatique et visant à favoriser la mobilité auront un véritable impact.

Source : https://www.railpassion.fr/transports-urbains/gratuite-limitee-mise-place-ville-de-paris/

 

CNIL

Présentation du Rapport d’activité 2018 et des enjeux 2019 de la CNIL

cnil.fr - Communiqué
15 avril 2019

L’entrée en application du RGPD a marqué une prise de conscience inédite des enjeux de protection des données auprès des professionnels et des particuliers. Cela s’est logiquement traduit par une augmentation considérable des plaintes adressées à la CNIL, avec une tendance à la hausse qui s’installe. La CNIL a aussi reçu un afflux de demandes d’information de la part des professionnels souhaitant s’approprier ce nouveau cadre, et ce, tous canaux confondus.

La CNIL au service des citoyens

Un nombre record de plaintes qui s’explique par l’effet médiatique du RGPD et une sensibilisation accrue des citoyens

Selon un sondage IFOP réalisé en avril pour la CNIL, 70% des Français se disent plus sensibles que ces dernières années à la protection de leurs données personnelles.

Cette hausse de la sensibilité des Français explique en partie qu’en 2018, la CNIL ait reçu un nombre record de 11 077 plaintes (+32,5% par rapport à 2017). Environ 20% des plaintes font désormais l’objet d’une cooperation européenne.

Ces plaintes portent sur  :

• la diffusion de données sur internet (373 demandes de déréférencement, droit désormais consacré par le RGPD.) Il s’agit pour les personnes de demander la suppression de données les concernant sur internet (nom, prénom, coordonnées, commentaires, photographies, vidéos, comptes, etc.) Ces plaintes traduisent les difficultés rencontrées par les personnes pour  maitriser leur vie numérique, et notamment leur réputation en ligne : 35,7% ;

• le secteur marketing/commerce : 21% ;

• les ressources humaines : 16,5% ;

• la banque et le crédit : 8,9% ;

• le secteur santé et social : 4,2%.

La CNIL a observé plusieurs tendances émergentes :

• Le visionnage à distance des images issues des dispositifs vidéo ;

• L’installation de caméras dans des unités de soin ;

• Le souhait des clients de banques ou de services en ligne de contenus d’utiliser leur droit à la portabilité de leurs données ;

• Une sensibilité accrue des citoyens concernant la sécurité de leurs données personnelles dans tous les secteurs ;

• Des craintes d’utilisateurs d’ordiphone concernant les données auxquelles les applications mobiles peuvent avoir accès.

Modification importante des modalités d’exercice des droits pour certains fichiers de l’Etat 

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/presentation-du-rapport-dactivite-2018-et-des-enjeux-2019-de-la-cnil

 

Quelle stratégie de contrôle de la CNIL pour 2019 ?

actualitesdudroit.fr - Lionel Costes
Publié le 19 Avril 2019

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a précisé, le 19 avril, sa stratégie de contrôle 2019 qui sera concentrée sur trois grandes thématiques, directement issues de l’entrée en application du Règlement général pour la protection des données (RGPD).

En 2019, comme les années précédentes, son reposera sur deux axes : l’accompagnement des professionnels dans l’application du RGPD, le contrôle du respect de leurs obligations.
Cependant, en matière de contrôles et de politique répressive, l’année 2019 marque l’achèvement de la phase de transition entre l’ancienne législation et la nouvelle, que la CNIL avait annoncée début 2018. En s’abstenant jusqu’ici de sanctionner le non-respect des obligations nouvelles du RGPD, et en focalisant son action répressive sur les obligations s’inscrivant dans la continuité de la loi du 6 janvier 1978, la CNIL souhaitait permettre aux responsables de traitement de comprendre et d’assimiler progressivement les exigences du RGPD adopté en 2016.
Désormais, la CNIL vérifiera pleinement le respect des nouvelles obligations et nouveaux droits issus du cadre européen (analyse d’impact, portabilité des données, tenue d’un registre des traitements et des violations) et tirera, au besoin, toutes les conséquences en cas de constatation de manquements.
Elle continuera toutefois à faire preuve de discernement dans le choix des mesures correctrices (clôture assortie d’observations rappelant à l’organisme ses obligations, mise en demeure, sanction pécuniaire, injonction sous astreinte). Elle choisira au cas par cas les suites les plus appropriées, en fonction notamment de la gravité des manquements, de la bonne foi de l’organisme et de sa coopération.
S’agissant de son programme annuel des contrôles qui représente environ ¼ de ses investigations, la Commission a souhaité concentrer son action cette année sur trois grandes thématiques, directement issues de l’entrée en application du RGPD.

Lire la suite : https://www.actualitesdudroit.fr/browse/affaires/immateriel/21284/quelle-strategie-de-controle-de-la-cnil-pour-2019