Article rédigé par Charles Copin http://charlescopin-news.com
Soyons clairs : la solution « Ma ville dans ma poche » n’est pas une application de plus en direction des territoires, mais un véritable portail ouvert des services urbains sur mobile, en direction de l’administré du territoire, mais aussi de tout résident temporaire. Avec en prime : le choix des différents services qui le composent est à la liberté de l’usager lui même.
Bérengère ARNOLD, Orange Business Services est intervenue pour partager avec les participants aux 10e Assises de l’ADCET une expérience du groupe Orange : « ma ville dans ma poche ». Il y a quatre ans, le Président d’Orange, Stéphane Richard, a décidé de créer le programme stratégique « Orange Smart Cities » reflétant le rôle qu’allait avoir le numérique dans le développement des territoires et en particulier définir en quoi les opérateurs téléphoniques pouvaient en être les partenaires business. « En co-construction avec les villes avec lesquelles on discutait, nous avons essayé d’établir un classement par sujet. Nous sommes restés dans la classification habituelle : pour une ville, territoire, commune, communauté de commune, agglomération, métropole, département, région, voire les centres commerciaux ou les aéroports, en bref tous les lieux qui accueillent du public qui sont donc confrontés à la même problématique » précise Bérengère Arnold.
Bérengère ARNOLD, Orange Business Services est intervenue pour partager avec les participants aux 10e Assises de l’ADCET une expérience du groupe Orange : « ma ville dans ma poche ». Il y a quatre ans, le Président d’Orange, Stéphane Richard, a décidé de créer le programme stratégique « Orange Smart Cities » reflétant le rôle qu’allait avoir le numérique dans le développement des territoires et en particulier définir en quoi les opérateurs téléphoniques pouvaient en être les partenaires business. « En co-construction avec les villes avec lesquelles on discutait, nous avons essayé d’établir un classement par sujet. Nous sommes restés dans la classification habituelle : pour une ville, territoire, commune, communauté de commune, agglomération, métropole, département, région, voire les centres commerciaux ou les aéroports, en bref tous les lieux qui accueillent du public qui sont donc confrontés à la même problématique » précise Bérengère Arnold.
Le principe de la solution consiste à mutualiser les investissements en investissant dès le départ sur une plate-forme sur laquelle on agrège tous les services offerts par la ville. C’est également une conduite du changement, parce que le fait de disposer d’un socle commun, permet de fabriquer des spécifications communes pour l’ensemble des silos de la ville. De plus, ceci garantit la pérennité dans le temps parce que plusieurs évolutions technologiques comme le NFC, le HCE, les « beacons », et surtout la grande révolution de l’internet des objets auront été pensées à l’origine et pourront être rajoutées sans avoir à changer l’ensemble.
La stratégie Smart City
Une stratégie Smart City pour un territoire commence par :
• Des données et identités bien rangées dans les systèmes d’informations ;
• Des portails d’utilisation simples pour les citoyens et les personnels ;
•Un plan pluriannuel de développement des services urbains innovants : - Horizontal : quels silos de la ville, quel territoire, quel lien métropole/commune ; - Vertical : quelle action est utile en physique/ sur mobile/ sur le web ; - Technique : quel socle mutualisé interopérable ? Quel standard ?
« Pour faire cela », précise Bérengère Arnold « nous avons développé une technologie, propriété d’Orange, baptisée « Smart Apps Center » ouverte et interopérable, sous forme de bus applicatifs classés dans un Cloud, mis à disposition aux collectivités qui le souhaitent, pour pouvoir se doter tout de suite d’un socle, une plate-forme qui génère des applications smart et qui leur garantit à la fois la simplicité d’utilisation pour les citoyens et la pertinence des services proposés en permettant d’agréer l’ensemble des données de tous les prestataires de services, internes ou externes à la collectivité. Les données ainsi agrégées sont ensuite restituées sous forme de services classés en domaine d’activités : citoyenneté, transports, parkings, vélos, musées, festivals, sécurité, propreté… La plateforme garantit enfin des back offices simples et uniques très importants à gérer pour les personnels qui devront les alimenter».
Enfin, l’avantage de ma ville dans ma poche pour une ville est qu’une fois la plateforme de données urbaines créées, elle peut être utilisée pour tous les autres supports digitaux : site web de la ville, applications mobiles événementielles ou dédiée à des sous territoires, tablette, affichage dynamique dans la ville, etc., sans ressaisie des données ni hébergement supplémentaires.
« Ma ville dans ma poche » est conçue pour résoudre le problème de l’utilisation des « apps ville ». En effet, force est de constater que, malgré la croissance forte du nombre de smartphones, celle des applications dédiées aux territoires ne suit pas. Orange propose une plateforme dédiée et co-construite avec eux pour résoudre ce problème avec sa solution.
Trois niveaux d’offre
« Ma ville dans ma poche » comprend trois niveaux de services :
- Premier niveau : l’application fournit les informations sur les lieux et les évènements et utilise une fonctionnalité qu’Orange recommande : le signalement d’un problème, qui permet aux citoyens de remonter des incidents à la ville, mais aussi à la ville de les alerter en retour en cas d’imprévus de sécurité, de météo, etc... C’est pour Orange la « killer app » qui justifie le nombre de téléchargements. Une ville qui veut lancer une stratégie mobile peut commencer par une application de ce niveau ;
- Deuxième niveau : l’application personnalisée : « mes services en temps réel » avec un guichet unique. Les informations portent sur les places de parking, le temps d’arrivée du bus, sur les repas prévus à la cantine, etc. et également des informations directement poussées sur son téléphone en mode « alerte » géo-localisées pour trouver la bonne info au bon moment. . Ce niveau comprend aussi un « magasin d’applications tierce », il s’agit de permettre l’utilisation d’applications développées par des start-up locales et homologuées par la ville. À Nantes, au mois de décembre, dans le cadre d’un pilote, la ville offrira ainsi une application sur le partage social du sport au même endroit que les informations municipales sur les infrastructures sportives, pour permettre à tous de profiter facilement des dernières inventions digitales tout en boostant l’audience des start up locales.
- Troisième niveau de service : l’assistant proactif. C’est une application qui permettra d’assurer des applications de paiement et de dématérialisation du ticket. Ainsi que des solutions dans le domaine de l’internet des objets. Ce troisième niveau ne peut être atteint que si on a franchi les étapes des deux niveaux précédents. Faute de quoi on risque de rester dans l’univers du gadget avec des applications en silos non interopérables, affirme Bérengère Arnold.
Nantes dans ma poche
Premier exemple de « Ma ville dans ma poche », Nantes dans ma poche, actuellement téléchargeable sur les stores, est d’abord une app Ville que le Nantais construit lui-même. C’est lui qui choisit le type de services qu’il souhaite utiliser : transport, piscine, école, signalisation d’un problème dans une liste qui lui est proposée… Ensuite, il personnalise son choix en précisant le bus, la piscine, l’école… qui l’intéresse.
L’application a été lancée le 26 mai et, en trois mois, sans communication (qui est prévue en février 2016), nous avons comptabilisé quelque 20 000 téléchargements de cette app.
Parmi les autres initiatives : celle de Perpignan Méditerranée qui va lancer « Perpignan dans ma poche » au mois de mars 2016. Et l’application « Welcome To Paris », à destination des touristes.