Comme McKenna, directeur des services TIC du campus, l'explique, un étudiant qui quitte aujourd'hui son campus doit emmener avec lui l'ensemble de son dossier étudian contenant ses crédits et ses compétences.
Cela est sur le point de changer. Avec les programmes pilotes actuellement en cours, une seule carte contiendra toutes ces informations. "Les étudiants auront accès à ces informations stockées sur un seul serveur commun à toutes les universités" explique McKenna.
Pour le moment, cela n'est qu'un idéal car il faut d'abord que le projet survive aux deux années de tests qui doivent commencer dès 2009.
Nommée Solution pour une éducation européenne connectée et dotée d'un budget de 1,5 millions d'euros, cette initiative a été approuvée et financée par l'Union Européenne qui participera à hauteur de 75%. Le reste proviendra d'un consortium d'investisseurs regroupant 5 entreprises spécialisées dans les cartes étudiantes.
“"Nous sommes dans une phase visant à déterminer les entreprises susceptibles d'être à même de participer au projet, celles-ci devant répondre aux exigences de l'UE" selon McKenna qui est aussi responsable de l'Association pour une armonisation des standards européens en matière de Carte Etudiante.
Le système de carte destinée à l'ensemble des campus européens n'en est qu'au stade embryonnaire, probablement avec un retard de 15 ans sur les Etats Unis. Mais l'Europe entre dans une phase de développement plus aggressive en utilisant des technologies de pointe, notamment le sans contact.
La phase de test s'effectuera grace aux étudiants de l'Université de Waterford et ceux de Lodz en Pologne dans le cadre de leur programme d'échange. Ceux-ci n'auront qu'une seule et même carte pour les deux campus.
La Standardisation de ces cartes passera par le choix d'un même standard de cartes sans contact. Le choix se porte bien évidemment sur le Mifare qui domine actuellement l'Europe et est l'un des seuls points communs entre les différentes initiatives individuelles de modernisation des cartes étudiantes au seinde 'lUnion. L'idée est que l'Université puisse aussi profiter de cette technologie pour incorporer d'autres applications sur la puce comme par exemple des systèmes de restauration.