Revue de Presse ADCET N°301 du 17 février 2025

Mobilité

Mobilité intelligente : Retour sur les interventions du Cerema au 52 e congrès de l'ATEC

cerema.fr - par 

Publié le 12 Février 2025

Le rendez-vous des acteurs de la mobilité intelligente, le 52e congrès ATEC-ITS, s'est tenu les 21 et 22 janvier 2025 à Montrouge (Paris) avec pour thématique "Mobilités pour tous et partout ? Quelles transitions et transformations ?". Les équipes du Cerema ont présenté des projets innovants, des études, outils et méthodologies à travers une trentaine d'interventions sur le stand de l'établissement et lors d'ateliers ou sessions plénières : Parmi les sujets traités figuraient la sécurité routière, les mobilités connectées, la gestion du trafic, de la démonstration de logiciel, le développement du covoiturage et le traitement des données de mobilité.

Rassemblant les acteurs de la mobilité et les acteurs académiques, le congrès ATEC-ITS, placé sous le thème "Mobilités pour tous et partout ? Quelles transitions et transformations ?", a permis de discuter des multiples évolutions et défis liés à la mobilité de demain. Les thématiques abordées incluaient notamment la transition écologique, les nouveaux outils numériques, ainsi que des retours d’expérience sur des innovations en cours.

L’ATEC ITS France devient Mobil’inPulse, amorçant une nouvelle trajectoire alignée avec les défis environnementaux, sociaux et économiques. Annabelle Ferry a également été nommée vice-présidente du Collège 1 (secteur public) pour Mobil’inPulse, affirmant le leadership du Cerema dans cette transition.

Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/mobilite-intelligente-retour-interventions-du-cerema-au-52

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Place Valladolid de Lille : un espace embelli et une vélostation pour favoriser les mobilités durables

lillemetropole.fr - Communiqué

Publié le 07 février 2025

La Métropole Européenne de Lille (MEL) franchit une nouvelle étape dans la transformation de la place Valladolid, située à proximité de la gare Lille-Europe. Après un vaste programme de réaménagement, le site accueillera d’ici mi-mai 2025 une vélostation sécurisée, facilitant ainsi l’usage du vélo sur le territoire métropolitain. Cette initiative s’inscrit pleinement dans le Plan Vélo adopté par la MEL en 2021, qui ambitionne de faire du vélo un mode de déplacement incontournable en développant un réseau cyclable structurant, sécurisé et accessible à tous. La Métropole Européenne de Lille accélère sa transition vers une mobilité plus durable, plus fluide et plus respectueuse de l’environnement. En offrant une solution de stationnement pratique et sécurisée à proximité d’un pôle d’échanges majeur, cette nouvelle infrastructure encourage l’intermodalité et renforce l’attractivité des mobilités douces.

Un projet structurant pour les mobilités durables

Dans le cadre de sa politique de promotion des mobilités durables, la MEL démarre la dernière phase des travaux de la place Valladolid avec l’installation d’une vélostation. Conçue pour accueillir 440 vélos, elle offrira un stationnement sécurisé et accessible aux usagers.

https://www.lillemetropole.fr/communique-de-presse/place-valladolid-de-lille-un-espace-embelli-et-une-velostation-pour-favoriser   

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En Île-de-France, Valérie Pécresse présente un plan pour réduire la fraude dans les transports

msn.com/fr - par MSN

Valérie Pécresse, la présidente d’Île-de-France Mobilités, en charge de la gestion des transports en Île-de-France, a dévoilé son plan ce jeudi 13 février, pour diviser par deux la fraude sur le réseau francilien d’ici la fin 2025, qui représente 700 millions d’euros de manque à gagner par an.

Opérations de contrôles continus, plateforme de vérification des adresses des contrevenants, moyens supplémentaires pour les opérateurs… D’ici fin 2025, Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité des transports franciliens souhaite diviser la fraude par deux sur son réseau d’ici la fin de l’année, alors que celle-ci est en forte augmentation depuis le Covid, rapporte l’Agence France Presse (AFP).

« La fraude, c’est 700 millions d’euros de manque à gagner par an en Île-de-France », a indiqué sa présidente Valérie Pécresse, ce jeudi 13 février 2025. « C’est le double de ce qu’on constatait il y a une dizaine d’années et c’est l’équivalent de deux nouvelles lignes de tramways ou 1 500 nouveaux bus propres. »

Selon la présidente LR du conseil régional d’Île-de-France, « le Covid a été un accélérateur de la fraude », avec l’arrêt de la vente des tickets à bord des bus qui a engendré « une espèce de tolérance » vis-à-vis des fraudeurs.

Les fraudeurs plus nombreux la nuit

Lire la suite : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/en-%C3%AEle-de-france-val%C3%A9rie-p%C3%A9cresse-pr%C3%A9sente-un-plan-pour-r%C3%A9duire-la-fraude-dans-les-transports/ar-AA1z0bX7

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Versement mobilité : la Région fait le choix de ne pas taxer encore les entreprises

Destiné à financer les infrastructures de transport, le versement mobilité ne sera pas appliqué en Auvergne-Rhône-Alpes. Un choix assumé par l'exécutif régional, au bénéfice des entreprises qui ne seront donc pas taxées.

mesinfos.fr - Julien THIBERT

Publié le jeudi 13 février 2025

L'appel du Medef aura été entendu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Le syndicat patronal avait exhorté les collectivités régionales à ne pas instaurer le versement mobilité, cette taxe sur les entreprises destinée à financer les infrastructures de transports.

Elle représente une centaine de millions d'euros par an à l'échelon auralpin et est calculée en pourcentage des rémunérations soumises à cotisations sociales versées par l'entreprise aux salariés. Elle s'applique aux entreprises d'au moins 11 salariés, avec un taux ne pouvant excéder 0,50 %.

Ainsi dans un communiqué daté du 12 février, la collectivité auralpine explique que "si la nécessité de moderniser et d’adapter notre offre de mobilité sur le territoire régional ne saurait être contestée, le choix du gouvernement est une erreur profonde : plutôt que de rechercher un schéma de financement équilibré et cohérent, il a opté pour la solution de facilité, celle de l’alourdissement des charges pesant sur notre tissu économique".

La Région Auvergne-Rhône-Alpes "fait le choix des entreprises contre celui de la fiscalité"

Lire la suite : https://mesinfos.fr/auvergne-rhone-alpes/versement-mobilite-la-region-fait-le-choix-de-ne-pas-taxer-encore-les-entreprises-216438.html

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Piétons, pistes cyclables sécurisées... Paris se hisse sur la deuxième marche du podium du classement mondial en matière de mobilités de demain

Grâce à l’extension du métro et aux pistes cyclables sécurisées, Paris se hisse sur la deuxième marche du podium de l’index de la mobilité urbaine du futur établi par l’Oliver Wyman Forum et l’université de Berkeley, qui repose sur 71 critères.

Selon Le Parisien, Paris progresse dans le classement de l’Urban Mobility Readiness Index. La dernière édition a été publiée le 10 décembre 2024 par l’Oliver Wyman Forum et l’université de Berkeley.

Paris gagne six places

Cette année, la capitale passe de la 8e à la 2e place, juste derrière San Francisco, grâce à ses initiatives en matière de mobilité. Paris se distingue notamment par ses investissements dans les infrastructures piétonnes et cyclables, avec plus de 250 millions d’euros alloués à la construction de près de 180 km de pistes cyclables sécurisées entre 2021 et 2026. Les Jeux olympiques de 2024 ont largement contribué à cet élan. Le rapport souligne aussi l’excellence du réseau de transports publics parisiens, notamment avec le Grand Paris Express, qui ajoutera 200 km de nouvelles voies.

Piétons, pistes cyclable, JO...

Cependant, le rapport met en lumière des domaines d’amélioration sur lesquels la Ville doit encore travailler. Bien que des progrès aient été réalisés, Paris reste derrière plusieurs villes européennes en termes de véhicules électriques, avec une faible part de marché et un nombre insuffisant de bornes de recharge. La pollution sonore reste également un enjeu à accentuer. Le rapport soutient néanmoins les initiatives parisiennes, comme la réduction de la vitesse sur le périphérique ou la création de zones sans voiture, et encourage la ville à améliorer ses mobilités douces, notamment avec l’intelligence artificielle.

Lire la suite : https://www.centrepresseaveyron.fr/2025/02/09/pietons-pistes-cyclables-securisees-paris-se-hisse-sur-la-deuxieme-marche-du-podium-du-classement-mondial-en-matiere-de-mobilites-de-demain-12404506.php

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La première voiture volante modulaire produite en masse débarque : 3 000 précommandes et 10 000 unités prévues par an pour révolutionner la mobilité

hellobiz.fr - par Baptiste LEMOINE

Publié le 10 Février 2025

À l'aube d'une révolution des transports, XPENG AEROHT dévoile le Land Aircraft Carrier, une voiture volante modulaire qui promet de redéfinir la mobilité urbaine et personnelle.

L’univers des transports s’apprête à vivre une transformation radicale avec le lancement du Land Aircraft Carrier par XPENG AEROHT, la plus grande entreprise de voitures volantes d’Asie. Présenté au CES 2025, ce véhicule révolutionnaire est prêt à devenir le premier modèle de voiture volante produit en masse dans le monde. Avec plus de 3 000 précommandes déjà enregistrées, cette innovation promet de redéfinir la mobilité personnelle et publique en intégrant les voyages terrestres et aériens. Alors que la livraison est prévue pour 2026, le Land Aircraft Carrier pourrait bien inaugurer une nouvelle ère dans le domaine des transports.

Caractéristiques distinctives du Land Aircraft Carrier

Le Land Aircraft Carrier se distingue par son architecture modulaire innovante, qui intègre un module aérien détachable logé dans le véhicule terrestre. Cette conception unique permet une séparation et une reconnexion autonomes des modules, assurant une transition fluide entre conduite et vol. Le module terrestre, surnommé « mothership », transporte le module aérien jusqu’à un site de lancement, où il décolle verticalement d’une simple commande.

L’aéronef, un eVTOL (electric Vertical Take-Off and Landing), est équipé de systèmes de sécurité Lire la suite : https://hellobiz.fr/2025/02/10/la-premiere-voiture-volante-modulaire-produite-en-masse-debarque-3-000-precommandes-et-10-000-unites-prevues-par-an-pour-revolutionner-la-mobilite/

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L’Assemblée nationale adopte un texte pour renforcer la sécurité dans les transports

msn.com/fr - par Ouest-France via MSN

Publié le 12 février 2024

Les députés ont adopté mardi 11 février en première lecture une proposition de loi visant à renforcer la sécurité dans les transports, autorisant notamment les forces de sécurité de la SNCF et de la RATP à procéder à des palpations, ou le port de caméras-piétons par les contrôleurs.

Les députés ont adopté mardi 11 février en première lecture une proposition de loi visant à renforcer la sécurité dans les transports, autorisant notamment les forces de sécurité de la SNCF et de la RATP à procéder à des palpations, ou le port de caméras-piétons par les contrôleurs.

Le texte a été adopté par 139 voix contre 59. Le ministre des Transports Philippe Tabarot, à l’origine de la proposition de loi lorsqu’il était sénateur, s’est félicité de son adoption. La gauche a au contraire critiqué une proposition de loi portant atteinte à un certain nombre de « droits fondamentaux ».

Le texte était examiné en première lecture à l’Assemblée après avoir été adopté au Sénat en février 2024. Son parcours législatif avait été stoppé par la dissolution en juin, puis par la censure du gouvernement de Michel Barnier en décembre. Députés et sénateurs devront désormais s’entendre sur une version du texte en commission mixte paritaire.

Lire la suite : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/l-assembl%C3%A9e-nationale-adopte-un-texte-pour-renforcer-la-s%C3%A9curit%C3%A9-dans-les-transports/ar-AA1yR7zZ

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Co-construire une stratégie de mobilité durable à l'échelle de la communauté de communes Sources de l'Orne

cerema.fr - par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publié le 10 Février 2025

La Communauté de communes Sources de l’Orne, territoire rural fortement structuré autour de la voiture, a fait appel au Cerema dans le cadre de sa réflexion en vue de définir une stratégie de mobilité durable qui intègre les enjeux d’aménagement, et qui soit en cohérence avec le projet de PLUi en cours de révision.

La mobilité dans les territoires ruraux nécessite de prendre en compte les habitants et leurs besoins en termes de déplacements, mais aussi les atouts du territoire, tout en répondant à des enjeux économiques, sociétaux et environnementaux.

Un diagnostic précis du territoire sous l’angle des mobilités

Dans le cadre de son projet de territoire et suite à la prise de compétence mobilité, la Communauté de communes des Sources de l'Orne, qui regroupe 23 communes et 12 000 habitants principalement situés dans la moitié nord de la collectivité, souhaite développer les mobilités sur son territoire. La collectivité est située dans un bassin de mobilité qui est pilote pour l’élaboration des premiers Contrats Opérationnels de Mobilité (COpM) de la Région Normandie, lancée en 2022.

Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/co-construire-strategie-mobilite-durable-echelle-communaute

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Réalisation du schéma directeur des infrastructures de mobilité des Bouches-du-Rhone : le Cerema accompagne le conseil départemental

cerema.fr - par

Publié le 10 février 2025

A l’été 2023, le Département des Bouches du Rhône a souhaité initier l’établissement d’une feuille de route pour guider son action routière. Il s’est adressé au Cerema qui lui a apporté un accompagnement complet durant une année, ce qui a permis au Département d’adopter son "Schéma directeur des infrastructures de mobilité" en décembre 2024.

Un cadre stratégique pour les routes départementales

Le Département des Bouches-du-Rhône est le 3ème département le plus dense de France en matière de population. Il accueille des activités économiques majeures et constitue une destination touristique de première importance. Sa surface est par ailleurs couverte à plus de 70% par des espaces et milieux naturels protégés.

Dans ce contexte, l’aménagement, l’entretien et l’exploitation du réseau routier départemental (plus de 3000 km de routes et près de 1600 ouvrages d’art) doit répondre à de nombreuses attentes, potentiellement contradictoires. Les routes départementales doivent en effet offrir un niveau de service satisfaisant à l’usager en termes de sécurité, fiabilité et fluidité tout en préservant l’environnement, en favorisant les mobilités alternatives à la voiture individuelle et en soutenant l’activité économique et touristique du territoire. Pour répondre à ces enjeux, la Direction des Routes et des Ports a demandé au Cerema de lui proposer une méthode d’élaboration d’une feuille de route et de contribuer à sa rédaction. 

Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/realisation-du-schema-directeur-infrastructures-mobilite

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May Mobility lance son premier service commercial de transport autonome

objetconnecté.com  par Faniry R. 

Publié le 3 février 2025

May Mobility innove dans le domaine du transport autonome en offrant un service différent de ses concurrents. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les robotaxis pour trajets individuels, May privilégie un modèle de navettes à la demande et de trajets groupés. Cette approche permet une transition plus fluide vers des véhicules autonomes sur des itinéraires simples et au sein de campus spécifiques.

Le lancement officiel de ce service commercial a eu lieu à Peachtree Corners, en Géorgie, dans la zone métropolitaine d'Atlanta. Effectivement, May Mobility a éliminé l'opérateur de sécurité humaine. Cela rend les trajets entièrement autonomes et payants. Ce service marque ainsi une nouvelle étape dans la commercialisation de la mobilité autonome à grande échelle, après plusieurs phases d'expérimentation dans d'autres villes.

Un service autonome et pratique à Peachtree Corners

Lire la suite :  https://www.objetconnecte.com/may-mobility-lance-son-premier-service-commercial-de-transport-autonome/ 

Identité

1 an de France Identité : un nouvel usage de l’application lors du contrôle des titres de transport à bord des trains SNCF

Un an après son lancement, l’application France Identité franchit une nouvelle étape. À partir d’aujourd’hui, tous les voyageurs des TGV INOUI et Intercités disposant de France Identité peuvent prouver à la fois leur identité et leur droit à voyager lors des contrôles à bord, en remplacement de leur pièce d’identité et de leur titre de transport.

Ce nouvel usage, fruit d’un an de travaux menés conjointement par France Titres, l’Agence nationale des titrés sécurisés, et SNCF Voyageurs, répond à une forte demande de simplification et de sécurité de la part des usagers. Ils peuvent désormais présenter leur identité et leur titre de transport en un seul geste. 

Un geste simple et sécurisé pour un contrôle facilité à bord des trains SNCF

Grâce à l’application France Identité, les voyageurs peuvent désormais présenter un QR code sécurisé, contenant les informations nécessaires à la vérification de leur billet (nom, prénom et date de naissance), et uniquement celles-ci, sans dévoiler d’autres données personnelles.

Qui peut bénéficier de ce service ?

Lire la suite : https://www.interieur.gouv.fr/actualites/communiques-de-presse/1-an-de-france-identite-nouvel-usage-de-lapplication-lors-du

RGPD

Les dernières recommandations de la CNIL sur l'IA en milieu de travail : un enjeu clé pour 2025

journaldunet.com - Chronique de Noémie Weinbaum UKG

La CNIL a publié en février 2025 des recommandations pour encadrer l'usage de l'IA au travail, en conformité avec le RGPD, notamment dans les RH, le recrutement et la surveillance des employés.

En février 2025, la CNIL a publié de nouvelles recommandations visant à encadrer l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans le respect du RGPD, en tenant compte des spécificités des modèles d’IA utilisés dans le monde du travail. Ces recommandations sont particulièrement cruciales pour les entreprises qui déploient des systèmes d’IA dans les ressources humaines, le recrutement, la gestion des performances et la surveillance des employés.

RGPD et IA : une application adaptée aux modèles utilisés en entreprise

La CNIL rappelle que le RGPD s’applique dès qu’un modèle d’IA traite des données personnelles, notamment lorsque les bases d’entraînement contiennent des données identifiables, lorsque les modèles de langage (LLM) peuvent mémoriser et reproduire des informations personnelles, ou encore lorsque l’utilisation des modèles via des interactions (prompts) génère des sorties impliquant des individus.

En milieu de travail, cela signifie que toute entreprise utilisant l’IA pour analyser des CV, évaluer des employés, déterminer le temps de travail ou prédire des comportements professionnels doit garantir la conformité de ses systèmes avec les principes du RGPD.

Information et Transparence : une obligation renforcée pour les employeurs

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/intelligence-artificielle/1539063-les-dernieres-recommandations-de-la-cnil-sur-l-ia-en-milieu-de-travail-un-enjeu-cle-pour-2025/

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"La conformité au RGPD facilite et prépare celle à l’AI Act", Willy Mikalef (Bird & Bird)

Pour lire l’intégralité de cet article,  abonnez-vous au Club Data Protection - édition Abonné

usine-digitale.fr par Alice Vitard

Publié le10 février 2025 

Après avoir posé les bases de la protection des données personnelles avec le RGPD, l’Union européenne franchit une nouvelle étape avec l’Artificial Intelligence Act. Ce règlement vise à encadrer les systèmes d’IA en imposant des règles de transparence, de sécurité et de respect des droits fondamentaux. Comment s’articule ce nouveau texte avec le RGPD ? C’est la question qu' a posée le Club Data Protection de L’Usine Digitale à Willy Mikalef et Ariane Mole, tous deux avocats associés au sein du cabinet Bird & Bird, spécialisés dans la protection des données personnelles.

Depuis le 2 février 2025, les premières règles du règlement de l’UE sur l'intelligence artificielle (l’Artificial Intelligence Act) ont commencé à s'appliquer. Première étape dans l’application de cette nouvelle législation : les systèmes d’IA (SIA) présentant des risques inacceptables sont interdits au sein de l’Union européenne. Qui dit systèmes d’intelligence artificielle dit données, parfois personnelles. Dans ce cadre, les SIA doivent respecter les obligations du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Lire la suite (réservée aux abonnés : https://www.usine-digitale.fr/editorial/la-conformite-au-rgpd-facilite-et-prepare-celle-a-l-ai-act-willy-mikalef-bird-bird.N2227203

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IA et RGPD : la CNIL publie ses nouvelles recommandations pour accompagner une innovation responsable

cnil.fr - Communiqué

Publié le 07 février 2025

Le RGPD permet le développement d’IA innovantes et responsables en Europe. Les deux nouvelles recommandations de la CNIL l’illustrent par des solutions concrètes pour informer les personnes dont les données sont utilisées et faciliter l’exercice de leurs droits.

Le RGPD permet une IA innovante et respectueuse des données personnelles

Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, organisé par la France du 6 au 11 février 2025, accueillera de nombreux évènements qui confirment que l’IA recèle un potentiel d’innovation et de compétitivité pour les prochaines années.

Depuis 1978, la France s’est dotée de règles pour encadrer l’usage des données personnelles par les technologies numériques. En Europe, ces règles ont été harmonisées par le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) dont les principes inspirent de nombreux pays à l’international.

Consciente des enjeux de clarification du cadre juridique, la CNIL s’emploie, à travers l’ensemble de ses actions, à sécuriser les acteurs afin de favoriser l’innovation en IA tout en assurant le respect des droits fondamentaux des Européens. Depuis le lancement de son plan d’action sur l’IA en mai 2023, la CNIL a notamment adopté une série de recommandations pour le développement de systèmes d’IA. Ainsi éclairé et clarifié, l’application du RGPD est un facteur de confiance pour les personnes, et de sécurité juridique pour les entreprises.

Une nécessaire déclinaison des principes du RGPD aux spécificités de l’IA

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/ia-et-rgpd-la-cnil-publie-ses-nouvelles-recommandations-pour-accompagner-une-innovation-responsable

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Surveillance des salariés : la CNIL sanctionne lourdement les manquements au RGPD

editions-tissot.fr - par Tiphaine Mollier, Juriste en droit social et rédactrice au sein des

Editions Tissot

Publié le 10 février 2025

Attention, la surveillance excessive de vos salariés peut vous coûter cher. Salariés contrôlés au moyen de vidéosurveillance, logiciel paramétré pour comptabiliser les périodes d’inactivité, captures d’écran récurrentes : la CNIL réprimande sévèrement les manquements au RGPD. 

Des salariés sur site filmés et enregistrés en permanence

Le 19 décembre 2024, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a sanctionné une entreprise du secteur immobilier à une amende de 40 000 euros en raison d’une surveillance disproportionnée de ses salariés, constatant plusieurs manquements au RGPD.

Elle a également procédé à la publication de la sanction le 4 février 2025, “au regard de la gravité des manquements et afin d’informer toute personne soumise à de tels dispositifs”.

Retour sur les démarches à éviter.

Si votre pouvoir de direction à l’égard des salariés vous autorise à les contrôler pendant leur temps et sur leur lieu de travail, les dispositifs de contrôle doivent respecter le RGPD (Règlement général sur la protection des données).

Ainsi, vous ne pouvez pas installer des caméras dans les locaux de votre entreprise sans définir un objectif, qui doit être légitime et qui ne peut pas être raisonnablement atteint par un autre moyen. 

Pour ce faire, un système de vidéosurveillance :

Lire la suite : https://www.editions-tissot.fr/actualite/droit-du-travail/surveillance-des-salaries-la-cnil-sanctionne-lourdement-les-manquements-au-rgpd

Blockchain

Feuille de route technologique 2025 de BNB Chain : faire progresser la blockchain grâce à l'IA et à une sécurité améliorée

binance.com - par Binance News

publié le 12 février 2025

Selon une publication officielle : En 2024, BNB Chain a enregistré une augmentation de 41,7 % de la valeur totale verrouillée (TVL) et a élargi sa base d'utilisateurs à 4,7 millions d'utilisateurs actifs quotidiens sur opBNB. De plus, la plateforme a considérablement réduit les pertes financières dues aux failles de sécurité, passant de 162 millions de dollars en 2023 à 53 millions de dollars en 2024.

À l'avenir, BNB Chain vise à améliorer encore la vitesse des transactions, en atteignant des temps de blocage inférieurs à la seconde et en traitant jusqu'à 100 millions de transactions par jour. La chaîne prévoit également d'étendre son initiative Megafuel pour permettre des transactions sans gaz pour tous les types de transactions utilisateur, améliorant ainsi l'accessibilité et l'efficacité.

Améliorer l'efficacité et la sécurité du réseau

L'introduction de la machine virtuelle parallèle Ethereum et de la production de blocs consécutifs en 2024 a préparé le terrain pour les objectifs 2025 de BNB Chain. Ces améliorations visent à améliorer l'évolutivité et l'efficacité du réseau, ouvrant la voie à une réduction de la latence des transactions et à une augmentation du débit.

Pour lutter contre les activités malveillantes, BNB Chain prévoit de mieux protéger les traders contre les attaques à valeur maximale extractible (MEV), en particulier les « attaques sandwich », en améliorant les canaux de communication entre les validateurs et en réduisant l'exposition des pools de mémoire.

Intégration de l'IA et innovations en matière de portefeuilles intelligents

Lire la suite : https://www.binance.com/fr/square/post/02-12-2025-bnb-chain-s-2025-tech-roadmap-advancing-blockchain-with-ai-and-improved-security-20204986515753 

Intelligence artificielle

«L’Amérique n’acceptera jamais cela» : J.D. Vance torpille la régulation de l’intelligence artificielle par l’UE

Le nouveau vice-président américain a alerté l’Europe contre toute réglementation, qu’il considérerait comme trop stricte à l’égard des géants américains de l’IA, et ce, en présence du président français et de la présidente de la Commission européenne.

lejdd.fr - par Audrey Senecal

Publié le 11 février 2025

Le vice-président américain J.D. Vance a mis en garde mardi lors du Sommet de Paris sur l’intelligence artificielle (IA) contre une « régulation excessive » de l’IA qui « pourrait tuer une industrie en plein essor ». « L’Amérique veut s’associer avec vous tous », a-t-il lancé devant le parterre de chefs d’État et de patrons de la tech réunis au Grand Palais, mais « nous avons besoin de régimes réglementaires internationaux qui favorisent la création de technologies d’IA au lieu de l’étouffer ».

Depuis le 2 février, le règlement européen fixant un cadre à l’intelligence artificielle commence à entrer en vigueur sur le vieux continent, avec l’AI Act. Cette réglementation stricte s’ajoute au RGPD (règlement général sur la protection des données), déjà critiqué. « L’administration Trump est troublée par le fait que certains gouvernements étrangers semblent vouloir serrer la vis contre les grandes entreprises technologiques américaines. L’Amérique n’accepte pas et n’acceptera pas cela », a déclaré J.D. Vance, ajoutant que « l’IA américaine ne sera pas (utilisée) pour devenir un outil de censure ».

Lire la suite : https://www.lejdd.fr/International/lamerique-nacceptera-jamais-cela-jd-vance-torpille-la-regulation-de-lintelligence-artificielle-par-lue-154852

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Grâce à l’IA, la plateforme française Albert veut révolutionner les ressources humaines

Lefigaro.fr - Par Klara Durand

Publié le 16 octobre 2023 

Cette société aide les RH à mieux anticiper leurs besoins de recrutements en élaborant des scénarios à partir de jeux de données de ses clients.

Anticiper le nombre de salariés qui pourraient démissionner, vouloir une promotion ou partir en retraite dans les dix, quinze ou vingt prochaines années… Ce rêve de tout dirigeant d’entreprise paraît, avec les progrès de l’intelligence artificielle générative (IA), devenir réalité. C’est sur ce créneau qu’a été créée en 2021 la start-up française Albert, accessible dans 21 pays et qui souhaite devenir leader de la planification des ressources humaines en France. Elle compte déjà comme clients le Crédit Agricole, la Société Générale, EDF, Engie, Total, Thales, Monoprix ou encore Danone.

Lancée par Vincent Barat, Albert vient de lever 2,1 millions d’euros auprès d’investisseurs comme French Founders, 50 Partners, BPI France ou encore le fondateur de Qapa, Laurent Delaporte. La société assure être déjà rentable et a atteint 1 million de recettes annuelles en deux ans.

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/grace-a-l-ia-la-plateforme-francaise-albert-veut-revolutionner-les-ressources-humaines-20231016

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SocGen AI, nouvelle entité dédiée à l’IA at scale de Société Générale

zdnet.fr - PAR CHRISTOPHE AUFFRAY

Publié le 14 février 2025 

Réorganisation au sein de Société Générale qui annonce la création de SocGen AI. L’entité pilotera l’exploitation de l’IA à grande échelle dans le groupe. La banque entend ainsi accélérer l’intégration de l’intelligence artificielle et la création de valeur.

Les évolutions organisationnelles au sein de Société Générale se poursuivent. Le mouvement a été initié en 2024 avec la nomination d’un nouveau directeur général, Slawomir Krupa.

Son arrivée s’est accompagnée de départs et de prises de fonction, dont celle de Christophe Tummers en tant que Chief Data Officer Groupe.

Comme ses concurrents sur le marché bancaire, Société Générale ambitionne de diffuser l’IA dans ses processus à des fins d’amélioration de l’efficacité opérationnelle et d’innovation. C’est dans ce cadre qu’elle annonce la création d’une toute nouvelle entité : SocGen AI.

Une organisation inspirée de SG-Forge sur la crypto ?

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Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle

cyber.gouv.fr - Communiqué

Publié le 12 février 2025

La tenue du sommet pour l'action sur l'IA a été l’occasion pour l’ANSSI de promouvoir une approche fondée sur l’analyse des risques et des opportunités des technologies d’intelligence artificielle pour développer la confiance dans ces systèmes.

Dans le cadre du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), qui s’est déroulé à Paris du 6 au 11 février 2025, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a présenté les conclusions des travaux menés ces derniers mois sur la cybersécurité avec ses partenaires nationaux et internationaux, au sein de l’axe « IA de confiance ». L’occasion pour l’Agence de promouvoir une approche fondée sur l’analyse des risques et des opportunités des technologies d’intelligence artificielle pour développer la confiance dans ces systèmes.

Des systèmes d’information qui posent de nouveaux défis à la cybersécurité

Dans les travaux qu’elle a menés, l’ANSSI souligne en premier lieu que les systèmes intégrant une IA (SIA) demeurent fondamentalement des systèmes logiciels, soumis en tout état de cause aux mêmes vulnérabilités que des systèmes plus classiques, comme le détournement de comptes utilisateurs ou administrateurs ou l’exploitation de vulnérabilités dans les composants logiciels intégrés dans le système. Les scénarios de cyberattaque classiques restent ainsi aujourd’hui les plus crédibles contre de tels SIA. Le respect des bonnes pratiques de cybersécurité applicables à tout système d’information, est ainsi un enjeu primordial pour la mise en œuvre d’une IA de confiance.

Lire le communiqué : Communiqué de presse - Sommet pour l'action sur l'intelligence sur l'intelligence artificielle

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IA : avec l’annonce de « 109 milliards d’euros d’investissements » privés, Emmanuel Macron entend se mesurer aux Etats-Unis

lemonde.fr - par Alexandre Piquard

Publié le 09 février 2025

« C’est l’équivalent pour la France de ce que les Etats-Unis ont annoncé avec Stargate », a estimé le chef de l’Etat. Parmi les data centers lancés, l’un le sera par l’entreprise française Mistral AI.

dimanche 9 février sur France 2, à la veille de l’ouverture, au Grand Palais, du Sommet pour l’action sur l’IA, où plusieurs dizaines de chefs d’Etat et 1 000 participants sont attendus.

« C’est l’équivalent pour la France de ce que les Etats-Unis ont annoncé avec Stargate », a ajouté le chef de l’Etat. Une référence aux 500 milliards de dollars (485 milliards d’euros) annoncés mi-janvier par les entreprises OpenAI, SoftBank, Oracle et MGX dans un gigantesque complexe de data centers, lancé sous l’égide du président américain, Donald Trump. Le montant a alors frappé les esprits par sa démesure.

Le chiffre de 109 milliards d’euros est très important. Il correspond principalement à des projets de centres de données, nécessaires pour entraîner et faire fonctionner les IA, dont les puces utilisées pour les calculs coûtent plusieurs dizaines de milliers de dollars pièce.

Un mégaprojet à Cambrai

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/02/09/intelligence-artificielle-avec-l-annonce-de-109-milliards-d-euros-d-investissement-emmanuel-macron-entend-se-mesurer-aux-etats-unis_6539184_3234.html?random=1528428869

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La course à l’intelligence artificielle, nouvel instrument de domination mondiale

roi.fr - par Caroline Renaux

Publié le : 09 février 2025

Depuis l’irruption de ChatGPT en novembre 2022, chaque pays tente de tirer son épingle du jeu à coups de subventions massives et de modèles toujours plus puissants. De la Silicon Valley à Pékin, cette course effrénée vers l’intelligence artificielle (IA) dépasse la simple prouesse technologique : elle est devenue un enjeu de pouvoir. RFI fait le point à l’occasion du Sommet mondial pour l’action sur l’intelligence artificielle, qui se tient en France les 10 et 11 février.

Le 20 janvier, la Chine a impressionné le monde en lançant son agent conversationnel gratuit, un exploit du nom de « Deepseek-R1 ». Nouveau trophée du pays, ce modèle d’intelligence artificielle (IA) générative d’une puissance équivalente à celle de ChatGPT dépense cinquante fois moins de ressources énergétiques que son homologue américain, pour un coût d'entraînement dix fois moins important. De quoi semer la panique à Wall Street et pousser les observateurs à parler d’un « moment Spoutnik », en référence à l’onde de choc provoquée en 1957 par le lancement du premier satellite artificiel par l'Union soviétique.

Lire la suite : https://www.rfi.fr/fr/technologies/20250209-la-course-%C3%A0-l-intelligence-artificielle-nouvel-instrument-de-domination-mondiale 

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INESIA : un nouvel acteur pour la sécurité de l’IA en France

actuia.com - par Marie-Claude Benoit

Publié le 10 février 2025

En mai 2024, la France était l’un des pays signataires de la Déclaration de Séoul pour une IA sûre, novatrice et inclusive. Dans le prolongement de cet engagement, Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a annoncé la création de l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA).

Cette initiative vise à renforcer la confiance du public dans les technologies d’IA en France, tout en soutenant l’innovation dans ce domaine stratégique.

Structurer la recherche française en matière d’évaluation

Plutôt que de créer une nouvelle entité juridique, l’INESIA coordonnera les efforts des principaux acteurs nationaux de l’évaluation et de la sécurité de l’IA, notamment l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) et le Pôle d’expertise de la régulation numérique (PEReN). Copiloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et la Direction générale des Entreprises (DGE), l’Institut n’aura pas de pouvoirs contraignants, mais servira de plateforme de collaboration entre ces institutions existantes.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/inesia-un-nouvel-acteur-pour-la-securite-de-lia-en-france/?mc_cid=85980a805f&mc_eid=1b5f52f4fd

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L’intelligence artificielle à l’école, une révolution déjà en marche

lemonde.fr - Par Violaine Morin

Publié le 08 février 2025

Alors que le recours par les élèves à ChatGPT et ses équivalents est déjà massif, l’éducation nationale commence à développer ses propres outils et à former son personnel à cette révolution dans les méthodes d’apprentissage.

« Il y a deux choses dont on est sûrs : d’une part, que l’usage de l’IA [intelligence artificielle] est massif chez les élèves ; et d’autre part, qu’on ne comprend que très peu de choses à ce qui est en train de se passer. » Pierre-Yves Oudeyer, chercheur en sciences cognitives et en intelligence artificielle à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Bordeaux, résumait ainsi la situation de l’école, lors d’une présentation de ses travaux au Centre national d’étude des systèmes scolaires (Cnesco), à l’automne 2024. Derrière cette boutade, le chercheur soulignait une réalité : en matière d’intelligence artificielle, les élèves ont dépassé leurs maîtres, et l’école commence à peine à comprendre à quel point l’IA pourrait la transformer.

Même la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, en convient : « Nos lycéens et nos étudiants n’attendent pas », a-t-elle concédé, le 7 février, en ouverture d’une journée d’étude sur l’IA organisée à Sèvres (Hauts-de-Seine) par l’éducation nationale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/08/l-intelligence-artificielle-a-l-ecole-une-revolution-deja-en-marche_6537457_3224.html 

Services publics

Education, recherche, services publics... Comment Clara Chappaz compte convertir la France à l'IA

capital.fr

La ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique confie à Capital comment elle compte dissiper les doutes et lever les craintes qui empêchent encore le public et les entreprises d’embrasser plus largement cette révolution.

Par Stéphane Barge & Julien Bouyssou & Emmanuel Botta

Publié le 09 février 2025

Mission confirmée : après avoir rejoint le gouvernement Barnier comme secrétaire d’Etat en septembre, l’ex-patronne de la mission French Tech a été confortée en décembre par son successeur François Bayrou, qui l’a propulsée ministre déléguée à l’Intelligence artificielle (IA) et au Numérique. La priorité de cette diplômée de Harvard ? Faire de la France une grande puissance de l’IA. Le sommet international consacré à cette discipline, les 10 et 11 février à Paris, devrait y contribuer. La ministre pourrait y croiser quelques invités venus de la Silicon Valley, comme Mark Zuckerberg ou Elon Musk. Voilà qui tombe à pic. En janvier, Clara Chappaz a évoqué un possible bannissement européen de X, le réseau social du boss de Tesla, soupçonné de favoriser la désinformation. L’ambiance promet donc d’être électrique !

Capital : C’est la première fois qu’un poste ministériel est dédié à l’intelligence artificielle (IA). Quelles sont vos missions ?

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/education-recherche-services-publics-comment-clara-chappaz-compte-convertir-la-france-a-l-ia-1509024

Cybersécurité

Cybersécurité : L'Anssi émet plusieurs recommandations pour sécuriser les systèmes d'IA

usine-digitale.fr - par Joann Bourgin

Publié le 10 février 2025

L'Anssi et plusieurs agences nationales de cybersécurité appellent à limiter les risques de compromission des systèmes d'IA. Plus d'une dizaine de recommandations ont été émises à l'attention des fournisseurs, développeurs et responsables impliqués dans ces systèmes.

"Favoriser l’usage des systèmes d’IA de confiance" : c'est l'objectif que s'est fixé l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) face aux menaces cyber croissantes qui pèsent sur les systèmes d'IA. Dans le cadre du Sommet pour l'Action sur l'IA, qui a lieu cette semaine à Paris, l'agence a publié un rapport présentant les principaux scénarios de compromission de ces systèmes et les conseils pour atténuer les risques. Le document a été cosigné par les agences nationales de cybersécurité de 16 pays, dont celles du Royaume-Uni, du Canada, de l'Allemagne et de la Corée du Sud.

Des tentatives d'attaques par "empoisonnement", "évasion" et "extraction"

L'Anssi explique que les systèmes d'IA sont exposés à trois types d'attaques. Les attaques par "empoisonnement" consistent à altérer les données du modèle ou d'entraînement pour modifier la réponse du système, tandis que les attaques par "extraction" visent à reconstruire ou récupérer des données sensibles internes au modèle après la phase d'apprentissage. Viennent enfin les tentatives d'évasion, qui permettent à un attaquant de modifier le comportement du système en transformant les données d'entrée.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/cybersecurite-l-anssi-fournit-plusieurs-recommandations-pour-securiser-les-systemes-d-ia.N2227231

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Rapport Threat Intelligence de Mimecast : le phishing toujours aussi efficace

solutions.numeriques.com - par François Tonic

Publié le 14 février 2025

Mimecast a publié son rapport Threat Intelligence pour le 2e semestre 2024. Le document s’appuie sur les données remontées par les utilisateurs des outils Mimecast. Deux secteurs ont été particulièrement ciblés : le divertissement et les médias. L’IA est plus que jamais au coeur des attaques et des contre-mesures.

Les principales méthodes d’attaques sont :

  • les faux mails de phishing : le secteur financier a été fortement impacté. Le spear phishing a été beaucoup utilisé pour faire croire à l’envoi des mails et documents de confiance par un service juridique.
  • Les fausses offres d’emploi : une campagne phishing utilisant un site connu et légitime a été propagée. Les pages d’hameçonnage utilisent des CAPTCHA et le filtrage des adresses IP pour empêcher la détection automatique et visent à recueillir les informations d’identification de Facebook.

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/caisse-des-depots-des-pirates-ont-accede-aux-donnee-de-70-000-personnes/

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IA, quantique, ransomware : les enjeux de la cybersécurité en 2025

journaldunet.com -  Chronique de Romain Basset

En 2025, l'IA, le quantique et des cyberattaques plus sophistiquées bouleversent la cybersécurité. Face aux ransomwares et deepfakes, entreprises et États doivent repenser leur stratégie de défense.

L’année 2024 a été marquée par des bouleversements sans précédent et une recrudescence des cyberattaques, mettant à rude épreuve les systèmes de sécurité des organisations privées et publiques. Les violations massives, telles que celles de Change Healthcare, exposant plus de 100 millions de dossiers sensibles, ou encore l'incident de Crowdstrike, affectant 8,5 millions de systèmes pour un coût astronomique de 5,4 milliards de dollars, ont illustré une vulnérabilité généralisée. Alors que la sophistication des cybermenaces ne cesse d’évoluer, les entreprises et institutions doivent désormais repenser leurs stratégies pour affronter les défis de 2025.

Une escalade sans précédent des menaces

La recrudescence des ransomwares, à l’image de la faille exploitée chez Ticketmaster, et les piratages ciblant des infrastructures critiques comme celles des collectivités et des hôpitaux français, mettent en lumière un panorama inquiétant. Même des mastodontes comme Microsoft ont dû se défendre contre des assauts toujours plus complexes, soulignant une réalité incontournable : aucune entité n'est à l'abri.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1539039-ia-quantique-ransomware-les-enjeux-de-la-cybersecurite-en-2025/

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Cybersécurité en 2025 : la solution tout-en-un indispensable pour une protection optimale

Par le Studio Clubic, sponsorisé par CyberGhost

Publié le 09 février 2025 à 17h30

Virus, pirates, données volées : et si la solution ultime ne tenait qu’à un clic ? CyberGhost fusionne VPN, antivirus et outils de sécurité pour une protection totale, sans compliquer votre quotidien.

Protéger ses données en ligne ? C’est fait. Masquer son adresse IP ? Aussi. Mais qu’en est-il des virus et malwares qui se glissent dans vos téléchargements ou s’infiltrent discrètement dans votre système ? Face à des menaces numériques toujours plus sophistiquées, un VPN seul ne suffit plus.

CyberGhost l’a bien compris et propose bien plus qu’un simple réseau privé virtuel. Avec son antivirus intégré, son gestionnaire de mises à jour et ses protections avancées pour tous les appareils, l’application se meut en suite de sécurité complète. Objectif : offrir une protection globale contre les malwares, ransomwares et autres menaces, sans compliquer l’expérience utilisateur.

Pourquoi une solution VPN seule ne suffit plus ?

Lire la suite : https://www.clubic.com/actualite-552209-cybersecurite-en-2025-la-solution-tout-en-un-indispensable-pour-une-protection-optimale.html

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La justice française enquête sur l’algorithme de X

mac4ever.com - par LAURENCE -

Publié le 10 février 2025

Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur le fonctionnement des algorithmes de X à la suite d’un signalement du député Éric Bothorel (Ensemble!). Cette procédure vise à déterminer si les systèmes de traitement automatisé de la plateforme sont biaisés et faussent l’expérience des utilisateurs.

D’après France Info, le parquet de Paris a reçu le 12 janvier dernier un signalement pointant du doigt des “algorithmes biaisés” susceptibles d’altérer le fonctionnement normal du réseau social. Des magistrats et des experts en cybercriminalité ont été saisis et procèdent actuellement aux premières vérifications techniques.

Dans un poste justement sur X, Éric Bothorel a précisé avoir saisi la section de lutte contre la cybercriminalité par courrier pour attirer l’attention sur d’éventuelles manipulations du système de traitement automatisé de données.

Cette enquête est loin d'être la seule. En effet, d’autres procédures sont en cours en Europe visant X et son médiatique propriétaire. En janvier dernier, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a également annoncé son intention de saisir la Commission européenne. Cette décision intervient après plusieurs plaintes accusant la plateforme de manipuler ses recommandations algorithmiques. L’Irlande, où X a établi son siège social européen, a également été saisie par l’Arcom afin d’examiner ces allégations.

Lire la suite :  https://www.mac4ever.com/societe/187055-la-justice-francaise-enquete-sur-l-algorithme-de-x

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« Nos outils IA permettent déjà d’éviter des traumatismes », entretien avec le général de gendarmerie en charge de l’IA

numerama.com - par Bogdan Bodnar

L'IA, assistant des gendarmes

Le Sommet pour l’action sur l’IA vise à éclairer le grand public sur l’usage de ces technologies. En amont de cet événement, Numerama s’est entretenu avec le coordonnateur IA de la Gendarmerie pour en savoir plus sur leur application concrète dans les enquêtes.

Incontournable en cybersécurité, opportuniste pour les cybercriminels, l’intelligence artificielle (IA) s’affirme aussi au sein des forces de l’ordre. Alors que le Sommet de l’IA ouvre ses portes le 10 février et que le grand public peine encore à mesurer son potentiel, cette technologie est déjà utilisée concrètement par la gendarmerie pour combattre la criminalité. Lors du Cybershow Paris 2025, le général Patrick Perrot, coordonnateur IA pour la gendarmerie, nous explique comment l’intelligence artificielle a investi les ordinateurs des enquêteurs.Le général Patrick Perrot, conseiller IA auprès du Commandement du ministère de l’Intérieur dans le Cyber Espace. // Source : Gendarmerie nationale

Concrètement, comment la gendarmerie utilise l’Intelligence artificielle aujourd’hui ?

Général Perrot : Notre priorité est naturellement de lutter contre la cybercriminalité et l’IA peut épauler les gendarme dans cette mission. Je dirais qu’on est sur la phase de croissance d’implantation de ces appuis.

Concrètement, comment la gendarmerie utilise l’Intelligence artificielle aujourd’hui ?

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1900240-nos-outils-ia-permettent-deja-deviter-des-traumatismes-entretien-avec-le-general-de-gendarmerie-en-charge-de-lia.html 

Désinformation

"Il en va véritablement de l’avenir des démocraties" : l'intelligence artificielle face au défi de la désinformation par l'image

francetvinfo.fr

Publié le 09 février 2025

Depuis l'évolution de ChatGPT, l'intelligence artificielle s'invite dans notre quotidien pour le meilleur mais aussi pour le pire. Dans le domaine de la culture, les professionnels s'interrogent sur la prolifération d'images générées par l'IA et leurs conséquences.

Il y a quinze ans, les chercheurs avaient abandonné la piste de l’intelligence artificielle, dont l'origine remontait pourtant aux années 1950. Mais l'explosion des données et la puissance de calcul des ordinateurs ont tout changé. Grâce aux supercalculateurs comme le MareNostrum 5, fleuron européen basé à Barcelone capable d’accomplir 314 millions de milliards de calculs par seconde, la majorité des savoirs est désormais contenue dans la mémoire de ces grosses bêtes blindées de puces.

Un tel volume de connaissances peut à la fois inquiéter et susciter beaucoup d’espoirs. Eric de Chassey, directeur général l’Institut national de l’histoire de l’art, rêve de nourrir une IA qui ne s’arrêterait pas à la surface des images, car "elle peut être utilisée pour nous manipuler, nous conditionner, ou pour l’inverse. On voit bien que ce sont les deux grandes tendances de l’utilisation de l’intelligence artificielle : soit mentir et simplifier, soit complexifier et donner à penser. Evidemment, nous, chercheurs et bibliothécaires, ce que l’on cherche à faire, c’est complexifier et donner à penser. Mais tout ça ne se fait que si on l’a nourrie au départ, c’est-à-dire que si on lui a appris à mentir, ou si on lui a appris à trop simplifier – ce qui est toujours l’intérêt des dictatures et du commerce –, elle ne va pas le faire de façon intelligente, elle va le faire de façon bête".

"Manipuler des images est aujourd'hui à la portée de n'importe qui"

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/video-il-en-va-veritablement-de-l-avenir-des-democraties-l-intelligence-artificielle-face-au-defi-de-la-desinformation-par-l-image_7064222.html

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Désinformation, reconnaissance faciale… Que prévoit la règlementation européenne sur l’IA ?

publicsenat.fr - Par Rose Amélie Becel

Publié le 10 février 2025

Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle se déroule à Paris, au moment où les premières mesures du règlement européen sur l’IA entrent en vigueur. Si le texte vise d’abord à interdire certaines pratiques jugées « inacceptables », il devrait aussi obliger le secteur à plus de transparence.

Emmanuel Macron en boîte de nuit, déguisé en MacGyver ou interprétant un titre de la chanteuse Angèle… Avant l’ouverture du sommet sur l’intelligence artificielle à Paris, le président de la République a publié ce week-end une vidéo humoristique à partir des deepfakes qui circulent sur les réseaux sociaux à son sujet.

Parfois amusantes, ces vidéos – qui utilisent le visage et le son de la voix d’une personnalité pour lui faire dire ou faire n’importe quoi via une intelligence artificielle – sont surtout utilisées à des fins malveillantes, dans des contenus pornographiques, ou pour véhiculer de fausses informations. Des usages très controversés de l’IA que l’Union européenne entend bien règlementer, avec l’adoption de l’IA Act.

Interdiction des usages « inacceptables »

Les premières mesures de ce règlement européen, entrées en application le 2 février, ne concernent que les usages les plus contestés de l’intelligence artificielle, qui font peser un « risque inacceptable » sur les droits humains. L’IA Act interdit ainsi l’utilisation de logiciels de « notation sociale », à l’image de ceux utilisés en Chine, et de « police prédictive individuelle », des outils visant à profiler les individus pour évaluer leur propension à commettre des infractions.

Lire la suite : https://www.publicsenat.fr/actualites/international/desinformation-reconnaissance-faciale-que-prevoit-la-reglementation-europeenne-sur-lia

Thales

THALES AU SOMMET DE L’ACTION POUR L’IA : L’IA DE CONFIANCE PEUT CHANGER LA SOCIÉTÉ

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 10 février 2025

Alors que les attentes sont fortes quant à la contribution de l’intelligence artificielle à la sécurité et à la souveraineté des États, Thales propose une IA hybride, explicable, cybersécurisée et frugale, déjà intégrée dans plus d’une centaine de ses produits. Cette technologie peut dès aujourd’hui offrir des avancées significatives pour la protection des infrastructures, l’optimisation de la consommation énergétique et les systèmes de défense.

« Thales est un acteur de référence dans le domaine de l’IA de confiance : nos experts ont développé une IA dite hybride qui apporte transparence, cybersécurité, frugalité et éthique, à la différence de grand nombre d’IA reposant exclusivement sur des masses de données particulièrement énergivores. Thales propose une intelligence augmentée, une intelligence capable de changer la société. » déclare Patrice Caine, Président- directeur général de Thales.

Patrice Caine, Président-directeur général de Thales, prendra part aux échanges entre chefs d’Etats et de gouvernements et dirigeants d’entreprises lors de deux tables rondes portant respectivement sur l’IA et la sécurité nationale et sur les champions européens de l’IA. 

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/newsroom

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THALES EST SÉLECTIONNÉ PAR LA ROYAL NAVY POUR ASSURER LA MAINTENANCE DES SYSTÈMES DE COMMUNICATIONS DE SES NAVIRES ET SOUS-MARINS

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 12 février 2025

  • Defence Equipment & Support (DE&S) a attribué à Thales au Royaume-Uni un important contrat portant sur la modernisation des communications internes et externes de la flotte de la Royal Navy et la fourniture de services de soutien 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant les dix prochaines années.
  • Il s’agit d’un des plus importants investissements dans le domaine des communications navales en Europe.
  • Cette annonce relative au soutien des capacités de communications maritime (MCCS) garantit le maintien d'une centaine d'emplois hautement qualifiés au Royaume-Uni.

Les systèmes de communications de la flotte de la Royal Navy font actuellement l’objet d’une maintenance pour soutenir la capacité de combat à la suite de l'un des plus importants investissements réalisés dans le domaine des communications navales en Europe. L'annonce relative au soutien des capacités de communications maritimes (MCCS) garantit une centaine d'emplois hautement qualifiés chez Thales et les dispositions du contrat devraient permettre à la Royal Navy d'économiser jusqu'à 30 millions de livres sterling sur les coûts de cycle de vie au cours de la prochaine décennie.

Les systèmes de communications des unités de la Royal Navy sont un élément essentiel pour permettre à un bateau d'opérer et de combattre ; toute défaillance ou dégradation de ces systèmes fait peser un risque important sur la capacité de la Royal Navy à remplir ses objectifs de défense. Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/thales-selectionne-royal-navy-assurer-maintenance-des