Revue de presse  ADCET N°255 du 11 mars 2024

Mobilité

Paris 2024 : on a testé "Anticiper les Jeux", le site qui promet d'éviter la "grande galère" des transports en Île-de-France

francetvinfo.fr - Article rédigé par Camille Laurent, Radio France

Publié le 09 mars 2024

Le gouvernement continue de peaufiner son plan de circulation pendant les Jeux olympiques et paralympiques à venir. Avec cette demande faite aux habitants et professionnels : planifier ses déplacements pour désengorger les axes de la capitale.

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, un coup de projecteur sur la France... mais aussi un coup de stress, notamment pour les Franciliens. "La grande galère commencera le 1er juillet", a admis Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, mercredi 6 mars sur franceinfo. Pour tenter de leur épargner cette galère dans les transports et sur les routes, le gouvernement a mis sur pied un site internet : "Anticiper les Jeux". Recommandations, carte interactive, "Foire aux questions"... Le site donne des conseils aux premiers concernés afin qu'ils adaptent leur mode de vie perturbé par les épreuves olympiques.

Se déplacer à pied ou à vélo 

Le gouvernement invite à "se déplacer autrement" et préconise différents modes de transport en fonction du trajet prévu. Pour des trajets jusqu'à 2 km, la marche est recommandée.  Pour des trajets jusqu'à 10 km, le vélo est conseillé sur les plus de 3 000 km de pistes cyclables existant en Île-de-France. 415 km de "réseau cyclable olympique" vont venir s'y ajouter et permettre d'accéder aux sites de compétition, à part celui de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Ce réseau "sera accompagné de 20 000 places de stationnement provisoire sécurisées pour les vélos, aux abords des sites, dont 10 000 à Paris", précise le site. Malgré les restrictions, tous les périmètres de circulation des sites olympiques "sont accessibles pour les piétons, vélos, trottinettes sans justificatif", rappelle le site dans sa FAQ. Pour des trajets plus longs, au-delà de 10 km, le gouvernement invite à faire du covoiturage ou à prendre les transports en commun les moins fréquentés. 

Une "carte interactive" pour planifier son trajet 

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/jeux-paralympiques/paris-2024-on-a-teste-anticiper-les-jeux-le-site-qui-promet-d-eviter-la-grande-galere-des-transports-en-ile-de-france_6407743.html

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Le maire d'Arcachon offre un vélo par habitant : "Je ne sais pas pourquoi les autres ne le font pas"

actu.fr/nouvelle-aquitaine, Par Nicolas Gosselin

Publié le 09 Mars 2024

Depuis plus de dix ans, la Ville d'Arcachon donne un vélo à chaque habitant qui en fait la demande. Le maire vante les mérites de ce dispositif, qui n'a pourtant pas fait d'émules.

À qui veut l’entendre, le maire Yves Foulon répète que sa ville est la seule dans tout l’Hexagone à distribuer gratuitement un vélo à chaque habitant qui en fait la demande (y compris pour les milliers de résidents secondaires). 

On n’a pas été jusqu’à parcourir à bicyclette les routes de France et de Navarre pour vérifier mais il faut reconnaître que le dispositif déployé à Arcachon, voté en conseil municipal en 2012 et lancé en 2013, est unique en son genre.

Près de 16 000 vélos distribués en dix ans

En Gironde, c’est sûr, il n’existe nulle part ailleurs. Bordeaux Métropole, par exemple, propose bien de mettre gratuitement un vélo à disposition des habitants mais il s’agit d’un prêt de dix mois non renouvelable et dans la limite d’un par foyer.

Comme une fierté, la commune huppée du bassin d’Arcachon célébrait ce samedi 9 mars 2024 – avec un an de décalage – les dix ans du Vélo d’Arcachon, avec différentes animations organisées dans le centre-ville.

Lire la suite : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/arcachon_33009/le-maire-d-arcachon-offre-un-velo-par-habitant-je-ne-sais-pas-pourquoi-les-autres-ne-le-font-pas_60800157.html

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Libre circulation des personnes dans l'UE : quelle est la part de la mobilité intra-européenne ?

vie-publique.fr - Par la Rédaction

Publié le 4 mars 2024

De 4,5% à plus de 11% : la part moyenne des immigrés dans la population des pays européens a plus que doublé depuis 1960. Un tiers des immigrés est d'origine d'un autre pays de l'Union européenne (UE). Les immigrés intracommunautaires sont en moyenne plus qualifiés et plus souvent en emploi ce qui a un effet positif sur la productivité.

La liberté de circulation a toujours été au centre de projet européen. Depuis le traité de Rome en 1957 et le traité de Lisbonne de 2007, en passant par la mise en œuvre de l'accord de Schengen en 1995, elle s'est étendue des travailleurs aux retraités, étudiants, lycéens et apprentis. Selon une étude de la Direction générale du Trésor publiée en février 2024, la réduction des barrières à la mobilité des personnes contribue au bon fonctionnement du marché intérieur mais des obstacles demeurent. Et la mobilité au sein de l'UE reste beaucoup plus faible que celle observée aux États-Unis.

Portrait des immigrés européens

Le principal motif de migration dans l'UE est le regroupement familial, devant le travail, les études ou une demande de protection. L'étude note également qu'une migration pour motif familial peut être combinée à un motif de travail.
Les immigrés intracommunautaires en âge de travailler sont globalement plus jeunes que les natifs européens. Le taux d'emploi et le niveau d'éducation des immigrées européens sont d'un niveau comparable à ceux des natifs et supérieurs à ceux des immigrés extracommunautaires. Leur répartition se fait de façon inégale : elle est nettement plus élevée en Europe de l'Ouest, notamment en Allemagne, en Suisse et en Autriche et dans les pays du Bénélux.

Une mobilité intracommunautaire encore assez modeste

Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/293224-circulation-des-personnes-dans-lue-la-mobilite-intracommunautaire

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CityAirbus NextGen fait ses débuts

airbus.com - Communiqué

Publié le 07 mars 2024

Donauwörth  – Airbus a présenté au public son prototype entièrement électrique CityAirbus NextGen , avant son vol inaugural prévu plus tard cette année. Le CityAirbus de deux tonnes, avec une envergure d'environ 12 mètres, est en cours de développement pour voler avec une autonomie de 80 km et atteindre une vitesse de croisière de 120 km/h, ce qui le rend parfaitement adapté aux opérations dans les grandes villes pour une variété de de missions.  

Le dévoilement a coïncidé avec l'ouverture du nouveau centre d'essais CityAirbus à Donauwörth, qui sera dédié aux tests des systèmes pour véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical (eVTOL). Le centre, qui fait partie de l'investissement continu et à long terme d'Airbus dans Advanced Air Mobility (AAM), a commencé ses opérations avec la mise sous tension du CityAirbus NextGen en décembre 2023 et sera désormais utilisé pour les tests restants requis avant la mise en service du prototype. vol inaugural plus tard dans l'année. Ces tests portent sur les moteurs électriques avec leurs huit rotors ainsi que sur les autres systèmes de l'avion comme les commandes de vol et l'avionique.

« Le déploiement de CityAirbus NextGen pour la toute première fois est une étape importante et très réelle que nous franchissons vers une mobilité aérienne avancée et vers notre futur produit et marché. Merci à notre communauté, notre équipe et nos partenaires du monde entier de nous aider à faire de cela une réalité », a déclaré Balkiz Sarihan, responsable de la mobilité aérienne urbaine chez Airbus.

Dans le même temps, Airbus étend son réseau mondial et ses partenariats pour créer un écosystème unique qui favorisera un marché AAM prospère et viable. Airbus a récemment signé un accord de partenariat avec LCI, une compagnie aéronautique leader, pour se concentrer sur le développement de scénarios de partenariat et de modèles commerciaux dans trois domaines clés de l'AAM : la stratégie, la commercialisation et le financement.

Pour des photos et des séquences supplémentaires, veuillez utiliser ce  lien .

Lire la suite : https://www.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2024-03-cityairbus-nextgen-makes-its-debut 

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Avec AdvancedH2Valley, la mobilité hydrogène avance dans l'Ouest

h2-mobile.fr - Par Michël Torregrossa

Publié le 06 mars 2024

Regroupant 18 membres, le consortium AdvancedH2Valley vient de recevoir une subvention de 8.9 millions d’euros de la Commission européenne pour déployer un écosystème d’ hydrogène vert dans l’Ouest de la France.

Coordonné par Lhyfe, le projet AdvancedH2Valley vise à introduire jusqu’à 11.5 MW de nouvelles capacités de production d’hydrogène vert.

Camions, applications maritimes, utilitaires légers, taxis… En matière d’usages, AdvancedH2Valley promet de faire avancer la mobilité hydrogène grâce à des partenaires comme Hype, Hyliko ou Jacky Perrenot.

Dans leur communiqué commun, les membres du consortium évoquent le déploiement de deux nouvelles stations publiques en plus des 5 stations déjà en activité et la mise en place d’une « chaîne d'approvisionnement adaptée ». Pour l'heure, le calendrier n'est pas précisé. Affaire à suivre !

Lire la suite : https://www.h2-mobile.fr/actus/advancedh2valley-mobilite-hydrogene-avance-ouest/

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Les chiffres de 2023 montrent que les progrès en matière de réduction du nombre de tués sur les routes stagnent dans de trop nombreux pays

ec.europa.eu - Communiqué

Publié le 08 mars 2024

Aujourd'hui, la Commission publie des chiffres préliminaires sur les décès sur les routes pour 2023. Environ 20 400 personnes ont été tuées dans des accidents de la route dans l'UE l'année dernière, soit une légère baisse de 1 % par rapport à 2022. Malgré certains progrès depuis l'année de référence de 2019 [1] , peu Les États membres sont en passe d’atteindre l’objectif de l’UE et de l’ONU de réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d’ici 2030.

Un tableau contrasté selon les États membres

À l’échelle de l’UE, le nombre de tués sur les routes en 2023 a diminué de 1 % par rapport à l’année précédente. Même si cela représente environ 2 360 décès de moins (-10 %) par rapport à 2019, la tendance à la baisse s’est stabilisée dans plusieurs États membres.

Depuis 2019, le nombre de tués sur les routes n’a pratiquement pas diminué en Espagne, en France et en Italie, alors qu’il a augmenté en Irlande, en Lettonie, aux Pays-Bas, en Slovaquie et en Suède. En revanche, au cours des quatre dernières années, la Belgique, la Tchéquie, le Danemark, la Hongrie et la Pologne sont en passe d'atteindre l'objectif de réduction de 50 % du nombre de morts et de blessés graves sur les routes d'ici 2030 [2] .

Le classement général des taux de mortalité des pays n'a pas changé de manière significative, les routes les plus sûres se trouvant toujours en Suède (22 décès pour un million d'habitants) et au Danemark (27/million). La Bulgarie (82/million) et la Roumanie (81/million) ont enregistré les taux de mortalité les plus élevés en 2023. La moyenne de l'UE était de 46 morts sur les routes par million d'habitants.

Groupes les plus touchés

Lire la suite : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/IP_24_1361

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Fonction Publique

L'offensive du groupe américain Palantir sur les services publics européens passe mal

actu.orange.fr - Par AFP

Publié le 5 mars 2024

L'entreprise américaine à la réputation sulfureuse Palantir, qui développe des outils d'aide à la décision grâce à l'analyse de données dans des domaines sensibles comme la sécurité, voit sa conquête du marché européen des services publics confrontée à des résistances.

Créée en 2003, grâce notamment à des fonds provenant de la branche de la CIA dédiée aux financements et liée à l'origine à des commandements militaires et services de renseignement, Palantir a collaboré avec le gouvernement américain pour identifier des immigrés sans-papiers ou encore des cibles potentielles en Afghanistan.

Des ONG comme Amnesty International pointent de longue date des risques de surveillance de masse et d'atteinte aux libertés individuelles. La société - décrite comme l'une des plus "malfaisantes" qui existent par le magazine Slate - affirme, elle, avoir contribué à protéger le monde du terrorisme.

Alors que Palantir est devenue rentable pour la première fois en janvier, elle a, ces dernières années, redoublé d'efforts pour s'implanter sur le marché européen, notamment en France (où elle revendique environ une dizaine de clients, dont une moitié n'a pas souhaité rendre cette collaboration publique).

L'entreprise, qui fournit à l'Ukraine ses outils d'intelligence artificielle dans sa guerre contre la Russie et compte parmi ses partenaires le géant de l'aérospatial Airbus et la police danoise, a des velléités d'expansion dans le secteur des services publics.

Travaillant déjà avec des prestataires de santé américains, elle a signé l'an dernier un contrat évalué à 330 millions de livres sterling (385 millions d'euros) pour centraliser les données du National Health Service (NHS), le service public de santé du Royaume-Uni.

Craignant que les données des patients soient captées par Palantir sans garantie de ce qu'elles deviendront par la suite, associations et professionnels médicaux ont engagé des actions juridiques dénonçant ce contrat. Leurs objectifs: faire pression sur le gouvernement britannique pour en dévoiler les conditions ou obtenir des garanties quant à la protection des données.

Cette fronde pourrait avoir de lourdes répercussions sur de nombreux services publics dans le monde, et sur les ambitions d'expansion de Palantir dans ce secteur.

"Objectifs des dirigeants"

Lire la suite : https://actu.orange.fr/economie/l-offensive-du-groupe-americain-palantir-sur-les-services-publics-europeens-passe-mal-CNT000002cIdDd.html

Numérique

Google se conforme aux nouvelles lois européennes sur le numérique : voici ce que ça change pour vous

phonandroid.com - Par Alexandre Mathiot

Publié le 05 mars 2024

Avec l'entrée en vigueur imminente du Digital Markets Act (DMA) de l'Union Européenne, Google dévoile une série de modifications conséquentes pour se conformer à cette nouvelle législation. Ces ajustements, résultant de multiples collaborations et d'un travail approfondi de l'équipe de l’entreprise, visent à équilibrer l'innovation avec les exigences réglementaires, tout cherchant à préserver la qualité de ses services pour les utilisateurs et les entreprises.

Google se prépare à une transformation importante de ses services à l'approche du 6 mars, date marquant l'entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA) en Europe. Cette législation, visant à réguler le marché numérique, contraint le géant de Mountain View à réviser ses offres, notamment sur Android, Chrome, et son moteur de recherche. Les changements prévus, bien que rendant certains services moins personnalisés, sont conçus pour offrir aux Européens davantage de choix et de contrôle sur les technologies qu'ils utilisent au quotidien.

Parmi les ajustements les plus notables, citons la refonte des résultats de recherche, qui favorisera désormais les sites de comparaison, et la modification de l'intégration de services tels que Google Maps dans les résultats. Par exemple, les utilisateurs pourraient ne plus voir l'encart Maps habituel lors de recherches spécifiques, un changement destiné à promouvoir une concurrence équitable mais qui pourrait altérer l'utilité de la recherche Google pour certains.

Lire la suite : https://www.phonandroid.com/google-se-conforme-aux-nouvelles-lois-europeennes-sur-le-numerique-voici-ce-que-ca-change-pour-vous.html

Gigafactory

Gigafactory : qu’est-ce que c’est ? Pourquoi data et IA sont essentiels ?

Une gigafactory est une gigantesque usine permettant de produire à une échelle d’une ampleur inédite. Découvrez pourquoi il s’agit d’une innovation majeure de ce début de millénaire, et pourquoi elle repose fortement sur l’analyse de données, l’intelligence artificielle et les réseaux informatiques !

Nous sommes entrés dans une nouvelle ère de la manufacture. Cette révolution est liée à un nouveau type d’usine, promettant une production massive à une échelle gigantesque, un changement radical dans la manière dont nous concevons, fabriquons et consommons des produits.

Inaugurées par des géants comme Tesla et Panasonic, ces installations titanesques sont les mastodontes industriels du XXIème siècle et incarnent la dernière évolution de la technologie et de l’ingénierie capable de remodeler tout le paysage économique : les gigafactories.

Quelle est l’origine de la gigafactory ?

Au fil des dernières décennies, la demande effrénée pour des produits électroniques et énergétiques a mis les capacités de production traditionnelles à rude épreuve.

À l’aube du XXIème siècle, les entreprises ont dû faire face à un dilemme : comment répondre à cette demande en hausse, tout en maintenant des normes de qualité suffisamment élevées ?

C’est dans l’espoir de relever ce défi que les prototypes de mégacentres de production ont commencé à émerger dans les années 2000. Ils portaient la promesse de réinventer la fabrication à une échelle sans précédent.

Le terme de « gigafactory » a été inventé par Tesla, pour désigner leur production de batteries à l’échelle d’un gigawatt-heure de capacité.

Ces installations pionnières ont posé les bases d’une transformation majeure dans le paysage industriel. Et à mesure que les technologies numériques ont progressé, l’automatisation et la robotique ont pris une place centrale dans l’évolution des gigafactories.

Ces avancées ont non seulement permis d’augmenter la capacité de production, mais aussi d’améliorer la précision, la rapidité et la flexibilité des processus de fabrication. Ainsi, les usines de production classiques sont devenues des centres technologiques intégrés et capables de s’adapter rapidement au moindre changement.

Si la gigafactory était à l’origine principalement centrée sur l’électronique, elle s’est étendue dans d’autres domaines stratégiques : énergie renouvelable, automobile, stockage d’énergie…

Il ne s’agit plus seulement de répondre à la demande, mais aussi d’anticiper les besoins futurs. Incubateur d’innovation, ce nouveau type d’usine permet d’explorer de nouvelles frontières technologiques pour façonner l’avenir.

Comprendre l’architecture et la technologie de ces usines géantes

Lire la suite : https://datascientest.com/gigafactory-tout-savoir

Désinformation

Etats-Unis: les conspirationnistes font leur beurre sur la désinformation liée à la "maladie X"

notretemps.com - Par afp - high-tech

Publié le 04 Mars 2024

La "maladie X", terme inventé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour désigner une hypothétique future pandémie, est au centre d'un ouragan de désinformation amplifié par les...

La "maladie X", terme inventé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour désigner une hypothétique future pandémie, est au centre d'un ouragan de désinformation amplifié par les théoriciens américains du complot, qui en tirent profit.

Les fausses informations, en particulier celle attribuant à un complot élitiste la création d'un agent pathogène inconnu visant à dépeupler la planète, semblent provenir des États-Unis mais se sont répandues en Asie dans de nombreuses langues régionales, selon les vérificateurs de faits de l'AFP.

La désinformation qui se propage rapidement et qui, selon les experts, illustre les dangers d'une faible modération des contenus sur les réseaux sociaux, pourrait accroître la méfiance vis-à-vis des vaccins et compromettre la préparation aux urgences de santé publique, quatre ans après l'apparition de la pandémie de Covid-19.

En attisant les craintes concernant la maladie X, les influenceurs de droite aux États-Unis profitent également de ces fausses informations pour vendre des kits médicaux contenant un traitement du Covid-19 qui, selon les experts de la santé, n'a pas fait ses preuves.

"Les diffuseurs de fausses informations tentent d'exploiter cette théorie du complot pour vendre des produits", explique à l'AFP Timothy Caulfield, de l'université d'Alberta, au Canada.

Lire la suite : https://www.notretemps.com/depeches/etats-unis-les-conspirationnistes-font-leur-beurre-sur-la-desinformation-liee-a-la-maladie-x-86929

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« La menace existentielle pour la France reste la désinformation », entretien avec l’ancien chef de la cyberdéfense militaire

Pionnier de la cyberdéfense

numerama.com - Par Bogdan Bodnar

Manipulation de l’information, évolution de l’influence russe et défense des réseaux de drones, le vice-amiral Arnaud Coustillière aborde les défis de la cyberdéfense française.

Viginum, l’organisme français contre les ingérences numériques étrangères, publiait un rapport le 12 février 2024 sur des sites de désinformation russes destinés à « directement à polariser le débat public numérique francophone ». Assez pour avertir la population française ? « Difficile de lutter contre de telles manœuvres de manipulation », constate Arnaud Coustillière, vice-amiral d’escadre. Officier de haut-rang, il a participé à la création de la cyberdéfense française.

Dans son ouvrage, Un soldat de la cyberguerre (Éditions Tallandier) paru en février dernier, il décrit tour à tour le retard français, le lancement d’un corps militaire dédié à la défense du cyberespace et l’élaboration d’une doctrine offensive. Si la lutte dans le cyberespace sera intense pour les prochaines années, celle du champ informationnel paraît encore plus décisive.

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1644680-la-menace-existentielle-pour-la-france-reste-la-desinformation-entretien-avec-lancien-chef-de-la-cyberdefense-militaire.html

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IA, deepfake, désinformation : pirater les humains peut se révéler plus impactant que pénétrer les systèmes IT

wearetech.africa - Par : Muriel Edjo

Publié le 08 mars 2024

Le phénomène de désinformation n’est pas nouveau. Mais son ampleur a changé avec les nouvelles technologies. La propagation est plus rapide, les personnes touchées plus nombreuses, les effets plus importants.

Dans ses perspectives mondiales de cybersécurité 2024, le World Economic Forum (WEF) estime que l’Intelligence artificielle (IA) va marquer un tournant dans le paysage de la cybercriminalité. En effet, au-delà des attaques sur les systèmes informatiques, la manipulation de l’information constituera l’un des grands défis du monde connecté.

Bien que les attaques sur les infrastructures critiques représentent toujours un risque majeur de sécurité, elles peuvent toutefois être maîtrisées. Or, les bouleversements sociaux et politiques qui peuvent découler de la manipulation profonde de l’information par les nouvelles technologies sont de nature à nuire à la stabilité économique de divers secteurs d’activité, pays, régions du monde sur une plus longue durée.

L’inquiétude, la peur, le repli identitaire, la crise de confiance publique etc. sont autant de situations que les deepfakes peuvent créer, entretenir et accentuer à travers la planète pour en faire des armes contre les gouvernements et entre les pays. A travers cette nouvelle approche, c’est le cœur et l’esprit de personnes qui constituent les systèmes politiques, économiques et sociaux qui sont piratés. Dans une note de septembre 2023, le département américain de la Défense qualifiait les deepfakes de menaces contre la sécurité nationale.

Talents recherchés

Dans un contexte mondial de pénurie de compétences en cybersécurité –  4,7 millions de personnes travaillaient dans le domaine de la cybersécurité à l'échelle internationale en 2022, mais le déficit mondial s’élève à 3,4 millions selon l’organisation à but non lucratif International Information Systems Security Certification Consortium (ISC2) – l’émergence rapide de l’IA et son incidence sur la réalité accentue la pression sur le besoin en professionnels de cyberdéfense.

Lire la suite : https://www.wearetech.africa/fr/fils/actualites/tech/ia-deepfake-desinformation-pirater-les-humains-peut-se-reveler-plus-impactant-que-penetrer-les-systemes-it 

Identité électronique

Usurpation d'identité : que faire pour s'en protéger ?

tf1info.fr - Par Sabine BOUCHOUL | Chronique : Jean-Marie BAGAYOKO

Publié hier le 5 mars 2023

L'usurpation d'identité concerne 400 000 personnes chaque année dans l'Hexagone.

Cette fraude est en constante augmentation ces dernières années, à cause des nombreux piratages et fuites de données

Les conseils de Jean-Marie Bagayoko pour s'en protéger dans Bonjour ! La Matinale TF1.

On parle d’usurpation d’identité lorsqu’un tiers utilise des données personnelles propres à vous identifier sans votre accord dans le but de vous nuire, de réaliser des opérations financières ou commettre des actes répréhensibles. L’usurpation d’identité concerne 400 000 personnes en France, chaque année. Comment s’en prémunir ? Voici les conseils de Jean-Marie Bagayoko dans Bonjour ! La Matinale TF1.

Un phénomène en constante augmentation

Depuis le début de l’année 2024, 217 000 Français ont été victimes d’usurpation d’identité, selon France Verif. La raison de cette explosion ? La cyberattaque massive qui a ciblé les groupes Viamedis et Almerys et qui a touché 33 millions de particuliers. Ces usurpations d’identité peuvent entraîner des conséquences dramatiques pour les victimes qui se retrouvent avec des crédits non contractés, des amendes à payer, casier judiciaire ou des comptes bancaires complètement vidés. Les entreprises sont aussi touchées par l’usurpation d’identité. C’est ce qui est arrivé à Voyageurs du monde qui a été victime d’une cyberattaque. La conséquence ? 10 000 copies de passeports ont été exposées sur la Toile.

Comment protéger son identité ?

Lire la suite : https://www.tf1info.fr/conso-argent/video-bonjour-la-matinale-tf1-usurpation-d-identite-que-faire-pour-s-en-proteger-2288297.html

Intelligence artificielle

Sébastien Lecornu lance la stratégie ministérielle sur l’intelligence artificielle

defense.gouv.fr Par la Direction : Ministère des Armées

Publié le 08 mars 2024

Le ministre des Armées a dévoilé, ce vendredi 8 mars, la stratégie ministérielle relative à l’intelligence artificielle. Une annonce faite sur le site de l’Ecole polytechnique, là-même où sera bientôt implantée le pôle « recherche » de l’Agence ministérielle pour l’IA de Défense (AMIAD). Explications.

Largement utilisée sur le champ de bataille en Ukraine, l’intelligence artificielle (IA) est déjà une réalité au ministère des Armées. Dès 2018, ce dernier avait rédigé une feuille de route pour y définir son développement. Mais l’IA doit dorénavant passer à l'échelle industrielle. Traduction : se répandre dans les tâches administratives comme dans les missions opérationnelles. C’était là tout l’objectif derrière la visite du ministre des Armées, ce vendredi 8 mars, sur le site de l’Ecole polytechnique, à Palaiseau (Essonne). Sébastien Lecornu est en effet venu présenter la stratégie ministérielle en matière d’intelligence artificielle. En ligne de mire : orienter, anticiper et accélérer l’utilisation d’une « IA de Défense » crédible et performante grâce à la centralisation des moyens qui lui sont dédiés.

« Les Armées doivent prendre le virage de l’intelligence artificielle. C’est pourquoi j’annonce la création d’une nouvelle Agence ministérielle pour l’IA de défense (AMIAD) avant cet été, a déclaré le ministre des Armées sur la place d’armes de la célèbre école d’ingénieur. Elle aura pour mission de permettre à la France de maîtriser souverainement ces technologies pour ne pas dépendre des autres puissances. » Cette agence, dont le volet « recherche » sera basé sur le site de l’établissement et dont le volet  « production », sera installé à Bruz (Ille-et-Vilaine) devrait compter, à terme, 300 personnes dont de nombreux chercheurs.

« Le saut technologique que représente l’intelligence artificielle est sans doute celui qui révolutionnera la manière de faire la guerre. Ou même, plus important encore, de l’éviter comme l’atome en son temps », a également rappelé Sébastien Lecornu.

Une multitude de projets autour de l’IA sont d’ores et déjà en cours de développement, à l’image de celui visant à produire une solution d’analyse automatisée de l’acoustique sous-marine dans le but d’assister le travail des « oreilles d’or1 » de la Marine nationale.

Autre priorité du ministère des Armées : disposer, dès 2025, de son propre supercalculateur2. Ce sera tout simplement le plus gros dédié à l’IA et classifié en Europe ! Basée à Suresnes (Hauts-de-Seine), la machine sera capable de traiter des données secret défense et « non protégées ». Surtout, le supercalculateur pourra aussi être utilisé par les entreprises de la base industrielle et technologique de défense.

Pour rappel, la loi de finance pour 2024 consacre 130 millions d’euros à l’IA de Défense. Un budget qui sera doublé d’ici la fin de la loi de programmation militaire 2024-2030, qui prévoit un total de 2 milliards d’euros dédiés au domaine. En 2026, près de 800 personnes travailleront sur l’IA au ministère des Armées.

Besoin d’informations ou envie de nous rejoindre ? Ecrivez à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le rôle des « oreilles d’or » est d’écouter et d’analyser le moindre bruit capté en mer afin de détecter d’éventuelles menaces.

2Un supercalculateur est un très grand ordinateur renfermant plusieurs dizaines de milliers de processeurs. Il est donc capable de réaliser un très grand nombre d’opérations de calcul ou de traitement de données simultanément.

Lire la suite : https://www.defense.gouv.fr/actualites/sebastien-lecornu-lance-strategie-ministerielle-lintelligence-artificielle 

RGPD

Règlement sur la protection des données : quel bilan économique du RGPD 5 ans après ?

En 2018, le règlement général sur la protection des données (RGPD) a harmonisé les règles entourant la protection des données personnelles, créant un espace de libre circulation des informations au sein de l'Union européenne (UE). La CNIL a examiné l'impact économique du RGPD cinq ans après son entrée en vigueur.

L'évolution de la réglementation sur la protection des données a été au centre de plusieurs études économiques se penchant principalement sur les coûts de la mise en œuvre du RGPD. Le 1er mars 2024, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a publié le bilan de ces analyses.

Des bénéfices économiques pour les entreprises et les personnes

La mise en œuvre du RGPD engendre "des coûts inévitables" pour les entreprises afin de se mettre en conformité avec la réglementation. La CNIL constate que les études économiques publiées à ce jour se concentrent davantage sur ces coûts et ne mesurent pas suffisamment les bénéfices économiques pour les entreprises et les personnes.

Pour les entreprises, ces avantages se manifestent par une amélioration de la réputation vis-à-vis des clients et des partenaires, un renforcement de la sécurité informatique et une meilleure compréhension des données au sein de l'entreprise.

La mise en œuvre du RGPD apporte également d’importants gains de bien-être pour les consommateurs. Ces derniers acquièrent une meilleure maîtrise de leurs données, ce qui leur permet de mesurer plus efficacement les risques liés à leur diffusion. Plus vigilants, ils sont moins exposés à une exploitation frauduleuse de leurs données ou à des démarchages abusifs qui peuvent entraîner des pertes économiques.

Bien que difficiles à mesurer, "il serait utile que les économistes tentent d’objectiver ces gains pour réaliser une véritable analyse coûts/bénéfices", selon la CNIL.

RGPD, protection des données personnelles : ce qui a changé en mai 2018

Des coûts plus importants pour les petites entreprises

Internet des Objets

Kinéis prévoit d’envoyer 25 satellites pour révolutionner l’IoT

bigmedia.bpifrance.fr - Par Julie Leprêtre, rédactrice web

Publié le 05 mars 2024

Créée en 2018 avec l’ambition de révolutionner l’Internet des Objets (IoT) par satellite, la startup du New Space, Kinéis, est rentrée en phase d’industrialisation et a prévu de lancer 25 nouveaux satellites à partir de l'été 2024. Rencontre avec le dirigeant de la pépite française.

Lancer une constellation de satellites 100 % « made in France », voici le pari fou de Kinéis. Fondée en 2018 et soutenue par CLS et le CNES, la startup toulousaine a pour ambition de révolutionner l’Internet des Objets par satellite. C’est après avoir travaillé auprès de la ministre chargée du numérique en tant que directeur adjoint de cabinet, puis rejoint Toulouse et son secteur spatial, que l’ingénieur se lance dans la création de la startup. 

Kinéis, startup française du New Space et spécialiste du nanosatellite

Opératrice du système de balises ARGOS créé dans les années 80, notamment utilisé par les scientifiques et les skippers, Kinéis travaille désormais au déploiement de sa propre constellation de 25 satellites. « ARGOS comprend neuf satellites réalisés, entre autres, par le CNES (Centre national d’études spatiales). C’est déjà bien, mais ce n’est pas suffisant pour les besoins qu’on a aujourd’hui », assure le dirigeant de la startup. Pour Big média, il décrypte les enjeux de l’IoT et dévoile les dessous de l’industrialisation d’un projet d’ampleur comme celui de la nouvelle constellation.

L’IoT, grâce aux nanosatellites, répond aux enjeux de connectivité 

Big média : En quoi l’Internet des Objets par satellite est-il révolutionnaire ? 

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Ordinateur quantique

La DGA lance un programme avec 5 start-up françaises pour s'équiper en calculateurs quantiques

usine-digitale.fr - Par Yoann Bourgin

Publié le 07 mars 2024

À l’occasion de la Journée nationale du quantique, Emmanuel Chiva, délégué général pour l’armement, a annoncé le lancement du programme “Proqcima”. Basé sur des accords-cadres de 15 ans avec cinq start-up françaises, il vise à développer d’ici à 2032 deux prototypes d’ordinateurs quantiques tolérant aux fautes. Un partenariat d’innovation compétitif et sélectif : seules deux start-up seront en lice pour l’industrialisation.

Le délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, a annoncé lors de la Journée nationale du quantique, le 6 mars, le lancement du programme d’innovation Proqcima, en lien avec cinq pépites françaises du quantique. Étaient également présents Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Marina Ferrari, secrétaire d'État chargée du Numérique, Bruno Bonnell, secrétaire général pour l'investissement en charge de France 2030 et Neil Abroug, coordinateur de la stratégie nationale du quantique.
D'après Emmanuel Chiva, ce partenariat est “inspiré du programme Ultra”, qui pendant la Seconde Guerre Mondiale, avait engagé Alan Turing pour déchiffrer le dispositif Enigma, mais “adapté à l’ère de l’informatique quantique”. Concrètement, cinq start-up aux technologies différentes se sont engagées, via des accords-cadres d’une durée de 15 ans, à concevoir d’ici à 2032 deux prototypes d’ordinateurs quantiques universels : il s’agit d’Alice & Bob, de Pasqal, de Quandela, de C12 et de Quobly. La direction générale de l’armement (DGA) sera en charge du pilotage du programme, avec le soutien du Secrétariat générale pour l’investissement (SGPI).

Une enveloppe non-définitive de 400 millions d’euros sur huit ans

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Blockchain

En quoi les audits de smart contracts s’avèrent cruciaux pour l’organisation de la blockchain ?

Célia Simon

fr.beincrypto.com - Par Célia Simon

Publié le 3 mars 2024

L’audit des smart contracts revêt une importance cruciale dans les domaines financier, juridique et commercial, en garantissant le respect des réglementations et en maintenant une intégrité opérationnelle. Dans le contexte de la technologie décentralisée et des smart contracts, l’audit revêt en effet une importance accrue.

Avec de nombreux actifs échangés sur les plateformes de blockchain, la fiabilité et la sécurité des contrats intelligents, ou smart contracts en anglais, deviennent primordiales. Cet article se penche ainsi sur l’importance de l’audit dans les smart contracts, ses processus et ses implications.

Comprendre le principe des audits de smart contracts

Un smart contract, qui fonctionne comme un accord auto-exécutoire sur la blockchain, permet d’automatiser les termes d’un contrat lorsque ses conditions spécifiques sont remplies. Malgré leur conception inviolable, les smart contracts, comme tout logiciel complexe, peuvent présenter des vulnérabilités ou des bugs. C’est pourquoi l’audit revêt une importance capitale dans le cycle de vie de leur développement.

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Prepa’Risk 2024

preparisk.fr - Communiqué

Publié le 03 mars 2024

Prépa'Risk est une opportunité pour les communes et intercommunalités de se préparer face aux risques majeurs avec une série d'exercices de simulation de crise. Pour sa deuxième édition, Prépa'Risk revient du 8 avril au 18 juin 2024.

Quelles sont les modalités ? Comment participer ? A quelle dates ? Les réponses dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Y9DI6U6Bl_E&t=102s

En quelques mots :

Les risques majeurs, tels que les catastrophes naturelles ou les accidents industriels, viennent régulièrement questionner notre vulnérabilité, parfois de manière désastreuse pour les populations locales. Face à cela, la préparation est la clé d’une organisation efficiente. Dans un contexte de changement climatique global, la préparation apparait plus que jamais comme un élément majeur dans l’adaptation des sociétés face à ces situations imprévues.

Dans ce contexte, l'Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques (AFPCNT) propose aux communes et intercommunalités de l'Hexagone et d’outre-mer de tester leurs dispositifs et organisations de crise au travers d’une série de 18 exercices de simulation de gestion des risques majeurs.

Cette campagne nationale, baptisée Prépa’Risk, vise à sensibiliser l’ensemble des acteurs locaux à l'importance de la préparation faces aux risques majeurs et à renforcer leur organisation de crise, élément fondamental pour la sécurité des personnes et des biens. L’initiative est menée avec l’appui du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, des préfectures et de nombreux partenaires relais nationaux.

Cybersécurité

Cybersécurité : pourquoi Thales s'est offert la pépite Imperva

latribune.fr - Par Michel Cabirol

Publié le 05 mars 2024

Patrice Caine fait le pari de développer un pôle cybersécurité hyper lucratif au sein de Thales. Le groupe de technologies se voit comme un peu comme un laboratoire pharmaceutique capable de sortir des produits et solutions de cybersécurité à l'image - toute proportion gardée - d'un médicament « blockbuster ».

Quand Patrice Caine présentera aujourd'hui les très bons résultats 2023 de Thales, il ne pourra évidemment pas oublier l'acquisition très audacieuse du groupe de cybersécurité américain Imperva (500 millions de dollars de chiffre d'affaires), qui a beaucoup surpris à l'été 2023. Non seulement Thales est entré avec panache dans le top cinq des groupes de cybersécurité mondiaux mais cette emplette de 3,6 milliards de dollars renforce la stratégie ciblée du PDG de Thales dans la cybersécurité, un secteur encore très fragmenté. Car le groupe de technologies poursuit un plan bien précis depuis plus de dix ans dans le domaine lucratif des produits et des solutions en pleine croissance.

Cyber : docteur ou laboratoire ?

Si le groupe ne délaisse pas les services, qui représentent environ 400 millions sur les 2,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires qu'il devrait réaliser en 2024, il se concentre sur le segment le plus lucratif de cette filière : les produits, les solutions, le chiffrement (soit plus de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires, Imperva compris). Pour Patrice Caine, la cybersécurité peut se comparer au secteur de la santé : le docteur, qui soigne et rend un service, et le laboratoire, qui développe et conçoit un médicament.

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Quarks, une messagerie instantanée décentralisée et sécurisée sur la blockchain

hellofuture.orange.com - Par Shuhan Mizra

Publié le 5 mars 2024

• Les fuites de données sur les plateformes de messagerie, telles que celle sur Discord en 2023, mettent en lumière les risques pour la vie privée.

• Pour remédier à ces problèmes, Quarks propose une messagerie décentralisée sur la blockchain pour les entreprises, assurant confidentialité, traçabilité et non-répudiation des messages échangés.

• En utilisant une architecture blockchain, Quarks vise à éliminer les contrôles centralisés et les vulnérabilités, et souhaite s’imposer à terme comme une nouvelle norme de sécurité pour les communications en ligne.

Vol de données

760 000 En 2023, une faille de sécurité sur la messagerie instantanée Discord a rendu vulnérables les données de 760.000 utilisateurs.

Les fuites de données sur les outils de messagerie instantanée représentent un véritable risque d’atteinte à la vie privée, comme l’illustre celle qui a eu lieu sur le réseau Discord en 2023, et qui a exposé les informations personnelles de 760 000 personnes. « Il y a par ailleurs de nombreux articles de recherche qui ont fait été de failles de sécurité sur des messageries très répandues comme WhatsApp », explique Shuhan Mirza, chercheur et ingénieur en chef adjoint de la banque mobile bKash Limited au Bangladesh. Avec cinq autres chercheurs, dont des Américains de Syracuse University et de l’Université du Tennessee ainsi qu’un autre de l’Université technologique d’Asie-Pacifique de Kuala Lumpur, ils ont développé sur leur temps libre l’architecture d’une messagerie sécurisée basée sur la blockchain. « On cherche à répondre à deux problèmes : d’une part les systèmes dont le code source n’est pas ouvert posent des problèmes de transparence en matière de sécurité. Par ailleurs, les entreprises qui utilisent des applications de messageries dont elles ne sont pas propriétaires voient leurs interrogations grandir en termes de confiance. » Et ces dernières ont besoin de reprendre la main sur leurs systèmes, tout en pouvant évaluer le niveau de sécurité des messageries, ce que permettent les systèmes en open source.

Chaque interaction sur Quarks qui a lieu sur un canal est effectuée par le biais d’un contrat intelligent, ou smart contract

Un système décentralisé plus robuste

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Face aux cyberattaques russes, l'UE lance son premier grand « bouclier cyber »

latribune.fr -

Publié le 06 Mars 2024

Ce nouveau système d'alerte mutualisera les ressources de l'ensemble du territoire de l'UE. Le but : améliorer la rapidité de détection des cyberattaques, qui se sont multipliées depuis l'invasion russe de l'Ukraine, en février 2022.

Une grande première. L'Union européenne va se doter d'un « bouclier cyber » pour mieux se protéger des attaques informatiques, ont annoncé ce mercredi les 27 pays membres, dans un communiqué. Une décision qui fait suite à un accord politique conclu la nuit dernière entre le Parlement européen et le Conseil de l'UE. De celui-ci émergera un nouveau règlement européen sur la cybersolidarité.

Ce nouveau système d'alerte mutualisera les ressources de l'ensemble du territoire européen. Le but : améliorer la détection d'éventuelles cyberattaques, qui se sont multipliées depuis l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février 2022. Cet accord « intervient à un moment crucial pour la cybersécurité de l'UE, étant donné que le paysage des cybermenaces dans l'UE continue d'être touché par les événements géopolitiques », s'est d'ailleurs félicité la Commission européenne, dans un autre communiqué.

La détection sera confiée à un réseau européen de six ou sept « cyber hubs », toujours selon ce communiqué. Equipés de supercalculateurs et de systèmes d'intelligence artificielle, ils fonctionneront sur le modèle du système de satellites Galileo, avait indiqué la Commission européenne, lors de la présentation l'an dernier du projet.

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Marlène Dulaurans (maître de conférence Université Bordeaux Montaigne) : « Les femmes en cybersécurité sont d'une efficacité redoutable »

lemondeinformatique.fr - Dominique Filippone

Publié le 08 Mars 2024

Intervenue sur une précédente Cybermatinée Sécurité du Monde Informatique à Bordeaux en binôme avec l'adjudant-chef CyberGend Jean-Christophe Fedherbe, Marlène Dulaurans, maître de conférence en Sciences de l'information et de la communication à l'Université Bordeaux Montaigne, revient sur son parcours et la place des femmes en cyber aussi bien du bon que du mauvais côté de la barrière.

PHOTO de Marlène DULARANS

 

« La cybersécurité est souvent présentée sous l'angle des sciences dures, technique qui conditionne de manière assez genrée le parcours scolaire des élèves », explique Marlène Dulaurans, Maître de conférences en Sciences de l'information et de la communication de l'Université Bordeaux Montaigne. (crédit : M.D.)

LMI. Comment êtes-vous arrivées dans la cybersécurité tant du côté académique que réserviste de la Gendarmerie Nationale ? 

Marlène Dulaurans. Alors souvent je trouve que ce sont des rencontres désynchronisées qui font que l’on emprunte un chemin auquel on n'était pas forcément destiné. Après avoir fait une thèse de doctorat en sciences de l'information et de la communication dans les années 2009-2012 j’ai entamé une amorce vers le digital et j'ai commencé à me spécialiser en analyse de discours sur le web social. Je commençais déjà à avoir un regard assez aiguisé sur la dimension performative des discours en ligne dans l'objet de ma thèse même si c'était orienté de manière institutionnelle.  

En parallèle j'étais passée par Sciences Po Bordeaux et dans le cadre de mes études j’étais très engagée dans la lutte contre les discriminations raciales. A l'époque, l'association dans laquelle j'évoluais travaillait beaucoup avec la Gendarmerie Nationale pour essayer d'enrayer les phénomènes de haine notamment dans les enceintes sportives. C'est de cette manière-là que j'ai commencé à approcher la Gendarmerie Nationale et pour mon stage de fin d'études à Sciences Po, elle m'a proposé en interne de réaliser un diagnostic sur la lutte contre les discriminations raciales en son sein et mettre à profit mon expertise en analyse de discours pour essayer de faire un état des lieux. J’ai ensuite effectué des travaux post-doctorat à l’Université de Poitiers et à l’Université de Lorraine, puis obtenu un poste à l'université Bordeaux Montaigne pour enseigner les écritures numériques au sein d'un département des métiers du multimédia et de l’Internet. 

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Cybersécurité : les données biométriques de milliers d’utilisateurs compromises par un cheval de troie

leptitdigital.fr - Par Fanny Gastaldi

Publié le 08 mars 2024

« Risques de la sécurité biométrique en 2024 : comprendre les enjeux et les défis pour mieux protéger vos données. »

Un récent rapport révèle une vulnérabilité critique : un cheval de Troie, distribué via une application tierce, a compromis les données biométriques de milliers d’utilisateurs sur des sites bancaires, remettant en question la fiabilité de la biométrie comme méthode d’authentification.

Facilité d’utilisation vs risques de sécurité

La biométrie, avec sa simplicité d’utilisation, est rapidement devenue une méthode d’authentification populaire, remplaçant les mots de passe complexes par des caractéristiques physiques uniques comme les empreintes digitales ou la reconnaissance faciale.

Mais cette commodité s’accompagne de risques: les informations biométriques, une fois compromises, ne peuvent être modifiées comme des mots de passe, rendant leur vol ou leur duplication particulièrement problématiques.

Vulnérabilités de l’authentification biométrique

La biométrie peut être aisément interceptée par des applications malveillantes. Les avancées en IA et en capture d’image augmentent le risque de reproduction fidèle des caractéristiques biométriques.

À la différence des mots de passe, on ne peut pas « changer » ses données biométriques. Une compromission de ces données peut avoir des conséquences irréversibles sur la sécurité en ligne d’un individu.

Les dispositifs de stockage de données biométriques ne sont pas à l’abri du piratage ou des fuites, posant un risque additionnel même avec des mesures de sécurité avancées.

Vers des solutions de sécurité plus robustes

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Thales

Thales dans le top 100 des entreprises mondiales les plus innovantes pour la onzième fois

Publié le 05 mars 2024

Thales figure pour la onzième fois dans le Top 100 mondial des entreprises et instituts de recherche les plus innovants publié par Clarivate Analytics. Philippe Valéry, vice-président, Technical Operations, nous commente ce palmarès 2024.

En quoi cette reconnaissance est-elle importante pour Thales ?

Le fait de figurer pour la onzième fois dans ce classement - car pour la première fois, il ne s’agit plus d’une liste mais bien d'un classement - est évidemment un motif de fierté pour Thales et, avant tout, pour nos équipes de chercheurs et d’ingénieurs. Soulignons qu’environ 3 500 personnes chez Thales ont au moins un brevet à leur actif, ce qui est une aussi une source de satisfaction. 

Cette distinction reflète la vitalité et la qualité de nos activités de recherche et d’innovation ainsi que le bien-fondé de la stratégie que nous conduisons en la matière, fondée sur la collaboration et l’ouverture.

Vingt-et-une organisations européennes et six françaises figurent dans ce palmarès 2024, et nous sommes heureux d’être l’entreprise française qui enregistre la plus longue série en cours de citations dans ce Top 100.

Que retenez-vous de cette édition 2024 ?

Si le nombre de brevets déposés par Thales en 2023 affiche une augmentation (400 contre moins de 350 en 2022), ce qui est très significatif, c’est la nature de ces brevets et des technologies auxquelles ils se rapportent.

Ainsi, dans le domaine de l’intelligence artificielle, nous conservons notre rythme d’environ 40 premiers dépôts par an depuis 2019, ce qui fait de nous le premier déposant européen de notre écosystème (secteur aéronautique, spatial, sécurité et défense) dans ce domaine. 

Mais le vrai changement cette année, c’est la croissance du nombre de brevets dans le domaine des technologies quantiques et principalement des capteurs, de la cryptographie et des communications quantiques. Sachant l’importance que ces technologies vont prendre dans les années à venir, cette croissance est tout à fait remarquable.

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